01-07-2018
Ecrins
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D
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Grand jeu du Camp d'été.
Remettez les phrases dans le bon ordre et reconstituez le récit du voyage de Fred et Antoine dans la voie des gapençais.
 
A - "J'ai la haine, j'ai la haine, j'ai la haine ... " c'est en ânonnant cette litanie que Fred me rejoint au sommet de la Rouye.
B - Bière.
C - Après une descente dans un couloir péteux et du terrain à chèvres, on traverse pour accéder à la brèche ornée d'une fenêtre en V dont le franchissement doit faire l'effet d'une renaissance. Et puis zut, pas moyen de l'atteindre. La voie de descente passe en fait quelques dizaines de mètres plus haut, comme en atteste le cairn. Dans un topo, tous les mots comptent mais on le comprend souvent après coup.
D - *Shtchoung* C'est - j'imagine - le bruit du reverso de Fred, catapulté dans la face ouest de la Rouye tandis que je tirais comme un âne 30 mètres plus loin en bout de corde pour sortir au sommet.
E - Évidemment, avec les cordes vrillées de la sorte, le rappel ne vient pas. Obligé de remonter le couloir de neige (heureusement, pas le rocher) pour débloquer encore quelques torsades.
F - A la pointe du névé, nous nous installons dans la roture. Pour des gars de notre condition, ça convient bien. Je ne sais pas ce qu'il y a en dessous et je ne veux pas savoir.
G - Réveil avec le lever du jour, après un bivouac fabuleux, loin de la foule du refuge dont c'était LA Nuit.
H - La grimpe est sympa dans cette voie très "montagne", assez variée et aisée à protéger avec 2 ou 3 coinceurs ou friends.
I - Après plusieurs essais infructueux dans différents axes, le raidard en V (non obligatoire) est franchi.
J - Pas de trace du rappel chaîné sur cette satanée dalle couchée. On trouve un rappel avec un maillon sur sangles, ça fera le job.
K - "Alors ?!"
     "Heu... là je tiens un rocher de 100 kg, si je le lâche tu te le prends ..."
     "Bouge pas, j'arrive."
L - Vénus, Grande Ourse, Cygne, Lune et Mars ... toutes les déclinaisons de la voûte céleste.
M - "Pourquoi tu n'as pas fait relais sur le spit ?"
      "Quel spit ?"
      "Celui devant ton nez."
      "Oh putain..."