20-10-2018
Vanoise
1140
1660
2796
AD
9h45
1

Départ de Lyon où Tatiana, Sarah et moi embarquons dans la voiture de Gilles. Nous prenons Coline à Albertville et quelques dizaines de kilomètres plus tard, nous arrivons à Pralognan-La-Vanoise. Nous commençons à marcher aux alentours de 9h15. La marche d’approche est belle, Gilles et Sarah sont en forme, nous traversons un lac sur des pierres plates. A proximité du refuge du col de la Vanoise, nous nous dirigeons vers la base de l’arête. Nous montons dans des éboulis avant de rejoindre une terrasse où nous nous encordons. Gilles s’encorde avec Sarah et Coline, Tatiana en leadeuse et moi les suivons (ou tentons de les suivre). Il est midi. 

La première partie, qui consiste à traverser l’arête Est du sommet Est, est variée, avec des ressauts et des vires mais reste facile avec des pas ne dépassant pas le III+. 

Nous nous restaurons au soleil, avec une vue magnifique sur la Grande casse, un lac glaciaire et les moraines qui gagnent du terrain au fil des ans.  

Du sommet, nous suivons une sente qui relie le sommet Est (2777m) au sommet Ouest (2796m). Pour attaquer la 2ème partie. Celle-ci est plus aérienne, avec de jolis passages en râteau de chèvre, nous restons sur le fil de l’arête. Il y a des spits, le rocher est excellent, c’est très agréable à grimper et cela reste facile.  

Une fois au sommet, nous profitons de la vue puis commençons la descente en désescalade, que nous terminons par un rappel de 50m, il est 17h. Ne pas sous-estimer le retour qui nous a pris 2h, une coupure au poignet pour Tatiana et s’est terminé dans la pénombre.  

Le retour en voiture se fait dans la bonne humeur - nous sommes tous heureux d’avoir passé une excellente journée - et sur un fond musical. Gilles tente un blind-test mais nous sommes de piètres candidates.  

Cette course d’arête est décrite comme la plus belle course des Alpes dans ce genre de difficultés et nous sommes unanimes sur ce point. La première ascension a été réalisée en Septembre 1911 par Mlle Marie-Antoinette Vernay avec le guide Marcellin Amiez. La récolte des citrons fût mauvaise : on déplore l’absence de bêtes (sauf quelques rapaces) et la blessure de Tatiana.  

Merci à l’organisateur pour avoir choisi une si belle course, à Tatiana pour m’avoir supporté sur sa corde et à tous pour l’excellente ambiance. C’était une super journée, à refaire (avec Aurélien !)