Petite virée en Vanoise, au-dessus d'Aussois. L'objectif était la Dent Parrachée, sur la foi du gardien du refuge du même nom, "en condition, il faut prendre les crampons". Ah très bien, il y a de la neige, cet été pourri n'aura pas servi à rien, me dis-je !
Samedi, pour occuper l'a.midi, nous décidons de faire une petite voie au Grand Chatelard, au-dessus du refuge de la Fournache. L'émigré pour Gérard et Nicolas, Super Pompon pour Did et moi. Voies de 4 à 6 longueurs dans un très beau rocher de quartzite, déroutant mais intéressant. Du sommet, on voit que la Dent Parrachée est presque toute sèche et qu'il va falloir changer d'objectif domenical. Et hop, retour au refuge de la Fournache, on plonge dans le topo de la Maurienne et on se dégotte, aidés par la bien sympathique et compétente gardienne, un bon plan B : une belle arête qui monte vers la Pointe de l'échelle, équipée d'une voie de 300m "La courte échelle". Bon, on ne la voit pas depuis le refuge mais l'accès est simple et on la verra demain matin; Départ à 6H30, on va vers le refuge du fond d'Aussois d'où part le chemin. Zut ! la montagne est dans les nuages jusqu'à son pied, on ne voit pas la face. On suit le chemin, on s'approche du pied de la face, on la longe à la recherche du cairn et du spit espérés, on patine dans les pierriers, on attend l'éclaircie, point de cairn, point de spit, point d'éclaircie. A 10H, on renonce et on redescend. B4m (cf.http://www.webmontagne.fr/but/Mes%20Buts....html ). Nicolas et Gérard décident de descendre à Sardières grimper sur le monolithe. Did et moi, on va se promener jusqu'au col d'Aussois et à la Pointe de l'observatoire (très joli) parmi les nombreux randonneurs venus goûter, encore une fois avant la rentrée, les délices de la montagne. Mais il ne faut quand même pas trop en demander, tous les sommets sont dans les nuages. Il n'y a bien que les jolies tarines qui n'en ont rien à battre et qui se prélassent dans l'herbe humide. L'essentiel sera quand même sauvé, le Beaufortain de la coopérative d'Aussois est délicieux. On le savait, on a vu les vaches !