17-07-2014
Ecrins
1250
2700
3943
PD
10h

Vous l'aurez compris de par les CR de manu et Geoffroy (si vous avez bon mémoire vu mon inertie :(),  après l'arête des cinéastes et l'aillefroide orientale, Manu et moi avons rejoint le refuge du Pelvoux pour faire la traversée du Pelvoux par le couloir Coolidge.
Après avoir laisser nos acolytes de l'ailefroide au refuge du Sélė, nous sommes redescendus dans la vallée de l'Ailefroide avant d'entamer la montée au Pelvoux en milieu d'après-midi. Nos 1400 +200 m de D+ dans les pattes, cette montée s' est faite tout doucement et ce n'était pas si mal vu le sentier très bucolique. Nous sommes tout de même, cette fois-ci, arrivés à temps pour fêter notre ascension du jour par une bière et discuter du parcours du lendemain avec nos futurs compagnons de course. Le repas (fort bon) s' est accompagné pour Manu de discussions avec des amis du club d'escalade parisien de Baptiste et Aurélie alors que je sympathisais avec des ffmiens grenoblois croisés à l'Ailefroide. Reveil à 2h50 (il faut garder le rythme!) avec un démarrage par un petit mur rocher et des lacets avant de chausser les crampons, traverser le névé sous le glacier du Clos de l'Homme, remonter la bosse de Sialouse avant de rejoindre le couloir. Une dizaine de cordées se suivent, chacun à leur rythme. A environ 100 m avant la sortie du couloir, une 1ère puis 2nde (plus conséquente) salves de cailloux enflamment les cordées. Manu est touché en haut de la cuisse, moi à un doigt et à la joue (ne pouvant me voir de toute la fin de la course, vous imaginez bien que je me suis imaginée défigurée jusqu'à la fin de mes jours malgré l'assistance d'un couple d'autrichien/polonais/hollandais au sommet du couloir. Après enquête,  il s' est avéré que personne n'était à l'origine de ces jets de pierres dûs à la fonte de la neige au soleil et qu'une des filles du groupe ffme grenoblois a eu un doigt cassé et a dû rebrousser chemin.
Passé ces émotions et après avoir profité du sommet (la pointe Puiseux) en solitaires,  il était temps de redescendre (2450m de dénivelé négatif où se succèdent les crevasses du glacier des Violettes, des rappels, de la ramasse dans le névé Pelissier, des vernes (=aulnes, merci wiki de retour à la civilisation) et les vires d'Ailefroide pour enfin rejoindre nos amis au camping.Nous redoutions cette descente de par sa longueur mais accompagnés des amis d'Aurélie et Baptiste et vu le panorama à 360° constant, le temps et les mètres ont filés.  Bref, une course fort sympathique, sans réelles difficultés techniques mais très variées et aérienne dans sa dernière partie de vires.