11-11-2012
Autre
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ABO
2h30

J'ai perdu tout mon texte tout à l'heure.... Mon histoire commence mal avec ce nouveau site, tout joli, tout beau, tout frais ! Je vous avais fais une jolie prose, c'est dommage... Comme quoi, il faut se méfier des nouvelles technologies, ça nous promet monts et merveilles, et puis...pfuit...ça s'envole... Nos pensées volent, et les idées s'épuisent.

Bon, on a pédalé à Miribel hier, le 11 novembre. Ce n'était pas la sortie du siècle, mais notez que je connais certains gaulois qui ont fait pire...mais je reviendrais pas sur une vieille histoire...Par ce temps blafard et sous ce ciel mouillé, on a réussi à sortir nos bécanes à pédales, on a même arraché Geoffroy de son sommeil pour l'embarquer dans nos folles aventures....à Miribel....

Première étape, les puces du canal, toujours du monde sur ces Puces, faudra faire une sortie GAUL un jour là-bas... Ensuite, la piste cyclable le long de l'autoroute, incontournable... et puis à Miribel, circuit 5, circuit 4, sentiers tortueux, forêts amazonienne, un fleuve, des lacs, des cygnes, un kayakiste pagayant parmi les eaux tumultueuses du Rhône... Si, si ! Je vous assure, hier le rhône était tumultueux, il a même traversé notre chemin à Miribel ! D'un coup, on a freiné, évité la noyade de justesse, c'était l'Amazonie devant nos roues, la forêt équatoriale, l'océan indien sans les requins ni les surfeurs... Non mais sans blague, on a fait demi-tour, parce que le gaulois, tout aussi vaillant soit-il n'a pas envie de terminer au journal du 20h ! Y sont fous ces gaulois, mais pas complètement... !

En plus, on avait un boeuf bourguignon à finir, c'eusse été dommage de le laisser perdre...On a fait des tours et des détours, à Miribel, traversé un gué, monté, descendu, et pédalé sans forcer, c'est ce qu'il y a de bien à Miribel, le dénivelé n'existe pas là-bas, la platitude à perte de vue, les idées ont le champ libre, ne se heurtent pas aux reliefs des sommets, pour une fois... Nos mollets sont ravis, ils en profitent, ils savent que l'avenir leur réserve des épreuves bien plus rudes, des côtes à n'en plus finir, des levers matinaux, des enchainements de conversions et des virages à l'équilibre précaire...

En attendant l'hiver, on est rentré à Villeurbanne, ses gratte-ciel, ses Invites, ses jardins éphémères, ses théâtres engagés, sa crêperie, son toï-toï dézingué, son obamo café... y a des fleurs, et des arbres, un peu, on peut même trouver la montagne, avec le GAUL...(j'pourrais me reconvertir dans la pub, non ?!)

Allez, portez vous bien, see you this winter ! oh year !