T'ar ta pointe, la Lavoire !

 

Elle nous dégote, à l'usure, une résa dans un bungalow de camping à Saint-Colomban-les-Villards, remplit le garde-manger, fournit la bagnole et la sono et roulez jeunesse !

 

C'est vendredi, à la cantine il y a du poisson.

Nous partons du Premier Villard. Cagnás, pas de vent, on chausse à cent mètres de la voiture.
Pour l'itinéraire, c'est pas dur : tu prends la carte, tu traces une ligne droite entre le parking et le sommet et voilà.

On s'amuse un peu à couper les lacets de la route forestière histoire de tester notre équilibre. On tcharre voyage et crème solaire.
A'm'endonné, on sort des bois et on se rétablit sur une croupe bien enneigée avant d'attaquer un bon rampaillou. 

A voir les corniches sur la crête à gauche, nous ne suivons pas les indications du topo et partons plein fer dans la pente sous le sommet.

D'abord, Thibault met les couteaux. (Bwoh, ça passe !...) Puis Jérôme déchausse et part en crampons. (Bwoh, ça passe ...) Puis Aurélie s'arrête mettre les couteaux, puis déchausse et met les crampons. (Wafh, ça va bien passer...) On est sur une pente à plus de 40° avec de la fraîche sur un fond dur (ah non teh !). Alors je déchausse à mon tour. On finit tous piolet en main, jusqu'au sommet. Belle vue sur le rocher de Vallorin et ses couloirs.

 

Descente par le vallon du Merlet. Démarrage par un petit couloir NE à 45° dans lequel certains hésitent à se lancer, d'autres moins. Régal de poudre légère pour tout le monde ! Le reste de la descente est très bonne, puis ludique, puis border-crosseuse, puis poussive sur quelques hectomètres.

On déchausse le plus tard possible en visant feuilles mortes et vagues souvenirs de neige tirant la langue sur le bitume.

 

Détail important : on était tout seul toute la journée et on a fait la trace jusqu'au sommet.

 

Le soir, douche écossaise et spectacle pyrotechnique au gaz butane.