23-03-2019
Ecrins
1800
1300
3100
AD
8h
2

Portage, trace de Printemps et moquette Saint Maclou : Récit d’une journée dans les Écrins.

 

7h30. La gardienne de la cabane Chabournéou avait prévenue Manu, une avalanche nous barre la route le long de Rif du Sap. Chacun se prépare et s’interroge sur le choix des chaussures d’approche. Pour moi, la décision sera vite prise : aucun risque à prendre avec du matériel de location…

Une heure plus tard et quelques kilomètres plus loin, les porteurs de chaussures sont déjà sur les skis. Nous autres dans notre petit confort, tirons au maximum dans la neige dure du matin.

Mais à peine en piste et regroupés, c’est l’heure de mettre les crampons. Au moins, la course sera variée !

S’enchaîne la remontée d’un large vallon en pente douce avec à terme, le choix entre un petit couloir à droite ou une remontée le long d’une crête.

Je suis Patrick en direction du couloir, ça a l’air de passer skis aux pieds… une fois dedans, ça devient plus galère que ça en avait l’air… plus assez d’espaces pour les conversions, on est obligés de se taper la remontée en escalier !

L’autre partie du groupe a fait le bon choix. D’ailleurs ils sont déjà bien plus hauts, pendant que nous, on s’est flingués là-dedans ! Point positif : bel itinéraire de descente si on passe à la bonne heure.

 

Un dernier couloir en crampons puis nous voici au pied du glacier, dans la dernière partie de l’ascension. Manu, Sarah et Aurélie lâchent les chevaux, nous n’avons plus qu’à suivre leur trace !

A 3000, Vivienne et Aurélie s’arrêteront pour une pause pic-Nic bien méritée. Pendant que le reste du groupe, avec chacun ses raisons, suivra la trace de Manu jusqu’à 3100 et des brouettes.

Entre 100m de descente (ou de montée) en plus et un sandwich, il faut parfois faire un choix !

 

La descente ne sera que plaisir et le petit couloir, sera skié dans de bonnes conditions. Quelques slaloms entre les arbres, et nous voilà déjà en bas.

 

Une fois sorti des difficultés, Thierry a quand même demandé : « Quand est-ce qu’on mange ? »

Mais après tout, on n’était plus à un quart d’heure près.