06-04-2019
Belledonne
1900
1050
2500
F
7h
2

Après avoir bavé toute la journée du vendredi devant les 50 cm de poudres tombés dans Belledonne, nous voilà parti pour une boucle qui devait d’une part nous permettre de voir du pays et d’autre part profiter de cette manne tombée du ciel. Si le premier objectif a été atteint, le deuxième beaucoup moins, surtout pour ceux qui ont un patin < 95. Du coup me voilà puni pour le CR !

Départ au pont du Merlet, il y a de la neige, cool, on chausse à la voiture, les fauves sont lâchés et la première heure se fera à un rythme Présidentiel pas cool du tout. Après un coup d’œil au Vallorin qui semblait être en condition, monté plus tranquille vers le premier col de la journée, la Lavoire, qui était heureusement tracé, le reste ne le sera pas.

La bascule vers le vallon du Bacheux souvent désert du fait de son accessibilité forestière ingrate se fait en bonne poudre un peu dense, ça se présente bien. Remontée au pas de la fenêtre toujours aussi belle, on lance Antoine dit « le Traçosaur » devant, il ne lâchera plus la tête jusqu’à la fin.

Si la descente du pas de la fenêtre est bonne sur les 100 premiers mètres, la suite est beaucoup moins ludique dans une espèce de croutasse qui casse de temps en temps, mais pas toujours, c’est moins monotone du coup ! Quelques trous plus tard, nous voilà vers le lac du coteau pour la 3ème montée de la journée. Le vent se lève, les nuages arrivent, ça devient vivifiant, on ne pinaille pas et nous voilà tous réunis sur la montagne du Coteau.

Un RIC vite expédié (on continue vers la Colombière ou en abrège la séance vers le col du Merlet), une descente pas tant pire et la dernière montée de la journée vers le col du Merlet se fait rive droite du col dans une neige plutôt péteuse à mon gout. Nous voilà tous réuni au col pour une pause avant la descente finale où Julien nous fait une fois de plus l’étalage de son âme de poète.

Après un (mini) saut de corniche - ce même Julien nous aura d’ailleurs bien déçus, 15 minutes de concentration pour un saut de 43 cm et il n’a même pas donné sa petite vis à Sarah - la dernière descente se fait dans une neige comment dire, un mélange de croutasse et de mélasse sur le bas. L’avantage de la mélasse c’est qu’on a plus besoin de faire de virage ce qui arrange certains.

La fin se fera à pince (tient il n’y avait pas de la neige ce matin ici) et plus tard autour d’un verre où les discussions, menées d’une main de maître par Nico, atteindront un haut niveau sur le sens de la vie. La neige était bof mais on a bien rigolé !