20-04-2019
Mont Blanc
1200
2300
3800
PD
10
1

Leschaux gaulois de paques !

 

Une fois de plus, l'équipe de choc de skieurs alpinistes de paques s'est réunie pour en découdre, et cette fois ci ca sera à Chamonix, avec un programme bien Lesché, concocté par notre cher Président.

Pour cette édition, nous avons remplacé l'équipier Romuald qui avait excuse potable (un nouveau-né semble-t-il) par une excellente recrue Sylvie M….qui d'ailleurs nous prépare d'excellents gateaux :)

 

Chamonix oblige, nous partons Vendredi soir afin de prendrela première benne à l'aiguille du midi le Samedi matin. Nous sommes accueillis à 3800m par une vue fantastique et dégagée, comme pour nous dire: "T'as vu c'est beau, hein..pas t'as pas fini d'en prendre plein les mirettes"

 

Bon pas non plus le temps de trop trainer, la journée va être longue. Les crampons sur Leschaux sures de ski, nous amorcons la descente sur l'arrête de l'aiguille, bien sécurisée puis nous commencons la déscente de la valée blanche, avec des pauses régulières pour observer les sommets qui nous entourent. (surtout moi qui ne suis pas un familier de Chamonix)

Les conditions de skis ne sont pas fameuses: la neige est béton…normal à 8h du matin. La neige pas encore transformée par Leschaudes journées de printemps. Nous louvoyons parmis les crevasses  sous le refuge du requin et nous finissons notre descente au niveau de la "salle à manger" sur le glacer du Géant: LA montée vers la brêche puiseux peut enfin commencer.

 

Premier constat, on est pas les seuls à monter. Bigre, on commence à se demander si le refuge vas pas être blindé, sachant qu'il n'y a que 12 places… Nous avancons avec un bon rythme, mais on se fait pas mal doubler, ce qui nous rassure car nous sommes les seuls avec des sacs de 40L chargés comme des mulet: on va pouvoir peut être dormir peinards, Leschauxses ne sont pas si pires!

 

Après un temps indéterminé, nous arrivons au pied d'un joli couloir en neige d'environs, 300m, qu'il va falloir remonter pour atteindre la fameuse brêche puiseux. Tout le monde se regroupe et s'equipe (crampons  piolets) et on commence à s'engager sur la longue remontée, skis sur le sac, qui n'était déjà pas assez chargé..ARG ca commence à faire Lourd.La remontée se fait bien car le couloir est tracé. Je m'octroirai même une petite pause pour profiter du paysage. Enfin, grâce à nos conditions physiques de classe mondiale, nous arrivons facilement en haut du couloir, sans même transpirer.

Bon deuxieme claque du weekend, la vue au col est incroyable: Perriades, grandes Jorasses, vue sur le tacul et j'en passe. On profite un peu et on poussera même plus haut pour visiter le petit bivouac en bois. Très charmant mais mieux vaut être un petit groupe pour y dormir :)

Pour descendre du col Il y a du monde mais Leschaux-ois de descente en rappel son nombreux et biens équipés.

 

Bon on est contents car on va enfin pouvoir skier !! Bon en fait ca sera une descente infame  (ou presque) car la neige est encore béton. Neige médiocre, paysage sublime… ca vaut le coup !!

On appercois finalement le refuge de Leschaux perché en haut d'une falaise… Je ne vois pas d'accès à ski… Je pose la question bête de "comment on y monte". Facile il y a juste une petite série d'échelles scabreuses, pour monter, typique de Cham.

Super il est 16h, je suis rincé, j'ai vraiment envie de me taper 150m d'echelles avec les skis sur le dos… je peste et ca fait marrer les collegues.

Après une montée harrassantes, la tête dans Leschauxsettes, on arrive finalement l'objectif du jour, notre nid, notre réconfort: le refuge de Leschaux. Un charmant hotel 4* avec tout ce qu'il faut: Lits, couvertures, 3 fourchettes, pas d'eau, pas d'elec, des américains à casquette qui braillent, une terrasse démontée pour s'entrainer à faire des traversées d'escalade… et surtout le meilleur pastis du monde à l'apéro, au soleil au pied des grandes Jorasses !!

 

On est bien, on a hâte d'être à demain, mais avant, une bonne bouffe à base de iophylisés et au dodo !