Vélan, par l'arête de la Gouille

Nous partons de Bron à 8h30 le samedi ; arrivée au bout de la route vers 12h30 comme prévu. Après un pique-nique léger, nous voilà partis pour 1000m de D+. La cabane du Vélan, joyau d'architecture montagnarde, se voit de loin. Pour certains, c'est un réconfort ; pour d'autres, c'est désespérant... 

Lorsque nous arrivons, le Vélan est caché dans la brume. Il se découvrira après le repas, nous laissant apercevoir l'itinéraire à suivre le lendemain. 

 

Départ à la fraîche (lever 4h? 5h?). Le premier névé n'est pas très loin. Nous chaussons les crampons et nous encordons pour remonter le glacier : une cordée de 3, une cordée de 2. Nous arrivons au pied de l'arête de la Gouille, et trouvons les chaînes pour atteindre le fil. Une cordée russo-suisse, devant nous depuis le début, décidera d'attaquer l'arête plus à droite. Cette variation d'itinéraire ne les arêtera pas, et nous ne les recroiserons que lorsqu'ils redescendront... 

Nous poursuivons par une arête longue et facile, mais longue, jusqu'à la dernière partie de l'ascension, en neige. pierre prendra alors LA photo, la photo des aventuriers, celle de la cordée Laurence-Alejandro, en mode seuls au monde sur l'arête enneigée. 

C'est bientôt le sommet ; après une pause-grignotage de rigueur, une photo, nous entamons la descente sur la voie normale. Des skieurs nous doublent, ça a l'air plus facile sur des planches... Nous retraversons l'arête de la Gouille, puis revenons sur nos pas ; arrivée à la cabane du Vélan à 12h30, ça tombe bien, on avait faim. 

 

Merci à Pierre et Laurence pour le lead de cordée et la conduite !