La journée commence avec un bon taux de remplissage : deux véhicules pour 13 personnes. Elle se poursuit très vite, pour les passagers du véhicule de Thierry, avec quelques approximations matérielles : un coupe-vent oublié à récupérer, l'oubli des chaînes alors que la voiture n'a pas encore chaussé ses pneus hiver (et ça glisse !), passage par Chamrousse 1750 pour redescendre au Recoin… On décharge tout le matos et voilà notre deuxième véhicule qui se fait la malle (malgré le frein à main). Quand on vous dit que ca glisse ! La vivacité de Laurent permet d’éviter les dégâts et de commencer la rando avec un grand sourire au lèvre.
Le départ de la balade a lieu vers 9h30. Le claquement des fixations, les trois notes à la mise en route du DVA, le crissement de la neige sous les skis : autant de sons que nous ne pensions pas entendre si tôt à l'automne ! Nous arrivons à la Croix de Chamrousse, le soleil est de la partie.
Premier déphoquage, puis quelques virages nous emmènent aux lacs Robert vers 11h15. On rephoque au soleil, à côté de la cabane des plongeurs sous glace (eux n'ont pas commencé leur saison). Nous montons tranquillement, à l'allure d'un groupe de treize, au sommet du Grand Van que nous atteignons vers 12h40. Le paysage est grandiose mais ça souffle fort, nous ne nous éternisons pas.
Des hésitations sur le lieu du pique-nique nous font sortir nos sandwiches juste après avoir rephoqué, au col de la Lessine. Un non-choix sifflant qui nous fait avaler quelques flocons tourbillonnants.
C'est parti vers le col de la Botte. Avec, pour Thierry, des peaux qui ne collent plus. Du scotch entoilé lui sauvera la mise. A retenir : ranger les peaux de phoque au plus près de la peau du randonneur... juste après la première couche (on ne va tout de même pas risquer l'épilation).
De la Croix de Chamrousse, où le vent reste très présent, nous descendons vers le col de la Balme. Une petite partie du groupe descend vers la station et ses bars. Le reste décide de prolonger la sortie avec une descente sur Casserousse.
La fatigue se ressent à la redescente sur la station, Adrien chute et perd un ski. Après de longues minutes d’acharnement à la pelle autour de la zone de chute, on nous signale qu’un ski a été retrouvé 150m plus bas. On remarquera la belle trace isolée d’un ski rebel qui aura voulu reprendre sa liberté. Merci Sarah pour cette retrouvaille inopinée.
La journée se termine autour de boissons cacaotées ou houblonnées avec vue sur le Vercors au soleil couchant. What else ?
Thierry s'est réconcilié avec ses peaux de phoque et Adrien s’est (enfin) acheté des leashs pour calmer les ardeurs de ses skis.
Bonnes pratiques du jour :
- retirer la neige qui se serait collé sur les peaux avant de rephoquer,
- garder ses peaux aux chaud pour rendre la colle plus efficace (et retirer la neige parasite),
- avoir des leashs ou des stops ski - c’est essentiel (pour la sécurité des autres usagers et pour ne pas perdre son matos).
Adrien et Thierry