Les journées s'annonçaient fraiches et nuageuses avec de belles éclaircies en Haute-Savoie ces derniers jours, on a donc, Didier et moi, promené nos chaussons sur le beau granite des aiguilles rouges.
J1 : voie Atome crochue aux Tours des crochues, en montant par le télé. 1 H d'approche depuis le télésiège de l'Index, pas fatigant. C'est une très jolie voie de 5 longueurs (180m), dans laquelle alternent des longueurs en 6a faciles et des longueurs en 6b plus costaud. On n'a pas vu le soleil, il faisait frisquet.
Bivouac au-dessus du lac Blanc, face à une Verte impressionnante et un Mont Blanc tout blanc.
J2 : Grand beau au réveil, panorama époustouflant, on monte à l'Aiguille du Belvédère, pil poil au-dessus du bivouac, 1H d'approche. On a choisi la voie Arsène Luchini, la moins difficile de la face (300m). Oublions les cotations de la veille, ici, le 6a se mérite, le 6a+ inquiète et le 6b rend très nerveux. Je conseille d'emmener une dégaine "magique", afin de clipper les points qu'on ne sait pas comment atteindre. C'est valable pour les 2 premières longueurs qui sont sous-cotées mais après, l'escalade est splendide (dalles, traversées, fissures, tout y est). On s'est fait rattraper par les nuages, il faisait frisquet, on avait l'habitude.
J3: on a choisi la chaleur et on est allés grimper à Barberine. On n'a jamais trouvé l'accès à notre voie, alors on s'est rabattu sur une autre rencontrée au hasard de nos pérégrinations : Sylvie phobie, qu'on n'a pas terminée vu qu'on avait passé trop de temps à chercher l'accès. Bon, il faisait enfin chaud, la voie était jolie et peu difficile, mais il faut bien avouer que çà manquait d'altitude et de panache.