l'été fint aussi aux aiguiiles rouges

On est allés planter les tentes près des lacs des Cheserys, dans le massif des Aiguilles rouges. Comme les remontées mécaniques de la Flégère étaient arrêtées, il a bien fallu monter à pied mais depuis Trélechamp (avant le col des Montets), ce n'est pas trop dur. Sur le chemin, on s'est arrêtés faire de l'escalade sur la dalle des Cheserys, et grignoter des myrtilles, à 1H de marche avec nos gros sacs. Voies de 3-4 longueurs faciles ou pas trop difficiles sur du beau gneiss bien adhérent, principalement en dalles. Il y avait du monde, ça parlait anglais, italien et suisse. En fin d'après-midi, on a repris les sacs pour prendre de la hauteur et trouver un site herbeux où on a monté les tentes face à la chaîne du Mont Blanc et droit en face de la Verte. Le massif était très enneigé, on a bien fait d'aller de l'autre côté. Si on avait suivi notre idée de départ, les Aiguilles de Chamonix, on se serait trouvés bien bêtes en chaussons d'escalade et à mains nues. Après un repas de lyophilisés qui avaient fait le trajet Lyon-Pic Lénine-Lyon, après les illuminations du soir sur la Verte, devenue toute orange dans un éclair de coucher de soleil, après une bonne et longue nuit, on était frais et dispos à 8H30 du matin pour une petite course d'alpi sans stress. Geoffroy et Manu sont allés faire la traversée des Aiguilles crochues, au-dessus du lac Blanc. Flavien, Arnaud et moi avons choisi l'Index de la Glière, voie Brunat-Perroux (8 L pas dures et jolies, bien équipées). Sur cette aiguille hyper fréquentée par les guides de Chamonix quand fonctionne le télésiège, il n'y avait que nous. Sur les Crochues, même topo. Et l'air était doux. On s'est tous retrouvés à 16H30 au bivouac.Et il a bien fallu redescendre, dire au revoir, à l'année prochaine, aux bouquetins et aux myrtilles.