14-03-2021
Belledonne
1268
1450
2718
F
6h
Sans
2

Un 1er rdv du coté de maisons neuves chez Christophe encadrant du jour où je m'auto désigne pour le compte rendu (à la bourre). Voiture composée de Johanne, Christophe, Adrien et donc moi même. Direction la limousine chez Didier, qui en est le propriétaire et sera le taxi-driver de ce jour (you are talking to him ? Evitez, ca pourrait mal se terminer ;-). Nous chargeons le barda et nous voilà partis dans le plus grand des conforts (tant pour l'assise, la place que la qualité de la conduite).

Nous avons rdv à Goncelin avec Théo qui vient de Grenoble. Indice : 'un grand bonhomme dans une petite voiture rouge'. Rien a voir avec le profil du 'grand blond et sa chaussure noire' : il est malin et s'est mis à la perpendiculaire du champ de vision à l'entrée du village. Nous voilà 6 et au complet pour une journée qui s'annonce très bonne sur le papier (solein annoncé plein cornets jusqu'à 15h et jeune fine couche de neige venue tapisser les pentes juste avant).

Arrivée au parking du Pleynet, surprise... un vigile au loin... l'air pas très commode voire peu rassurant : ouf ! c'est Luc Poupard. Nous n'aurons pas de pb, il ne mange pas les gaulois. Sortie improvisée avec Véronique du club et d'autres sur la même cible que nous.

Tests DVA fait, nous voila partis pour un faux plat sur la piste qui ramène a la station. Le rythme est sage mais régulier et ça permet de papoter de tout et de tout au rythme des positions. L'ambiance est communicante, détendue et joyeuse : je note un surplus concernant l'engouement dans le groupe du côté de Théo qui trépigne de la suite le regard au loin.

On sort de la forêt, laissons à droite la voie de la dent du pra (sous le rappel de Christophe qui indique que la moulinette est tout autre si on se plante et partons la dessus ; avec un final a 45°). On arrive au ruisseau, franchissement qui peut s'avérer humide si on ripe sur la fine largeur de neige qui permet de le franchir. La charge du CR peut-elle changer de camp ? Et non, pas de chute : je le garde !

Nous enchainons ensuite une pente plus soutenue sous un soleil de plomb avec une sensation sous les pieds qui confirment l'impression du départ : ça va être de la balle !

On remonte le vallon, déjà des descendeurs s'affairent, largement identifiables au bruit (des cris de plaisir : coît neigeux !)

La pente s'accentue avec des beaux lacets déjà taillés (nous ne sommes pas les seuls), 2 groupes de 3 se forment : ceux qui ne veulent pas qu'on leur pique leurs traces à la descente et ceux qui font avec leurs moyens physiques du jour. Didier est désigné meneur du 1er groupe.

Les lacets s'enchainent, le vent se lève, les traces de montée se recouvrent assez vite d'une fine pellicule, la couche du dessous est relativement dure.

La pente se relève, on apercoit une antenne et donc le sommet. Ca commence a riper, mmmmh, option couteaux et leur doux bruit de ferraille !

Arrivés sous la croupe avec une pente qui doit être à 35° environ (Johanne, Didier et Adrien sont devant), Christophe, juste devant moi pique a gauche pour une pente qui semble moins raide et permet de contourner le coup de cul ; d'autres personnes hors de notre groupe prennent dré dans le pennnnntu sur la droite.

Je me rappelle d'un 'toujours écouter/suivre son encadrant', je suis donc Christophe, j'allais prendre la même option de toute façon qui me semblait la plus opportune : trace moins raide et régulière.

Au bout de quelques mètres, en dévers, ca ripe de trop même avec des grands coups de cares et de chaussures pour faire adhérer les couteaux (le vent balaye pas mal), sans appel il va nous falloir chausser les crampons. Derrière nous, certains ont eu la bonne idée de nous suivre, c'est un petit atelier cramponnage où chacun s'affère en se faisant sa petite dalle comme il peut.

Pointes enclanchés, nous voilà à l'attaque droit dans la pente pour se sortir de cet endroit 'glissant'.

Christophe avertit dans le vent Théo juste derrière a coups de 'Théo, chausses tes crampons'.

Nous arrivons sur le replat, à 50m du sommet, nous croisons Johanne, Didier et Adrien skis aux pieds commençant à descendre, ça pince un peu la haut ! Nous rallions l'antenne, au bout de 5min je vois un sprinter arriver et franchir brillamment l'arrivée en cassant la tête : c'est Luc qui voulait se mettre le cardio costaud jusqu'au bout !

Johanne étant revenue au sommet, après une pause nous entamons avec Didier et Théo la descente. La pente empruntée crampons aux pieds à la montée s'enchaine mieux dans ce sens ! La neige est de la bombe sur les pentes un peu moins raides, on se régale ! 

Nous retrouvons un peu plus bas Didier et Adrien : le groupe est au complet. On poursuit la descente et les styles (20ème siècle vs 21ème), ca donne lieu à débat et à chambrage générationnel bon enfant.

Tout le monde se marre et prend son pied dans cette descente où l'on retrouve quelques petits bosses à sauter. Le plaisir est proche du climax, les notes vont de 18 à 19/20 selon le sondage : c'est pas dégueu !

On a le temps, pause déjeuner (enfin ! pour certains dont les estomacs grinçaient) puis test DVA, assez concluant sur la manière : opération de secours validée par Christophe !

On s'y refile, contournons un peu plus haut le ruisseau pour s'éviter la petite remontée et nous voilà au parking où l'on aperçoit la pizzeria de 'tonton Alfredo' (c'est venu comme ça) ouverte. Pas de masques pour les proprio mais on a les notres, on ne leur en veut pas trop car ils ont le petit frigo rempli de houblon.

Tournée de bières pour tous bien méritée et débrief de la journée. Sans appel, carton plein pour tout le monde !

Retour sur Lyon, culture économico-social franco-norvégienne entre autres le long du trajet et couvre feu non explosé (17h45 !).

Bilan : une superbe journée avec des camarades au top dans une ambiance parfaite !

Encore merci au chauffeur Didier, vaillant a l'aller comme au retour.