23-01-2022
Beaufortain
1400
6h30
2

Une fois les préparatifs pour le départ du gite faits, je me retrouve sur le parking à me demander où est passée mon équipe. Car, ayant appris de mes erreurs passées, je me mets dans de bonnes conditions pour ne pas être désigné responsable du CR ! Je me fais vite rejoindre par Aurélie et Thibault, que nous appellerons « l’équipe encadrante », pour des raisons évidentes de facilité de rédaction (et un peu de flemme aussi ?). S’en suit une looongue attente du reste de l’équipe. Qu’elle idée de partir avec une équipe majoritairement féminine aussi (oui oui, je suis bien conscient que je vais vite regretter ces paroles ^^’ ). Les filles finissent par arriver et nous pouvons enfin décoller direction le Mappaz.

On arrive au début de la rando, beaucoup de voitures déjà présentes. Equipage des équipiers, ré-explication du topo de la journée par l’équipe encadrante, DVA check et à 9h30 on s’engage sur le chemin qui mène au barrage de Saint-Guérin. La pente est très douce, l’occasion parfaite pour papoter avec les compagnons du jour. Les 1er poses pipis se font avec l’efficacité qu’on leur connait. C’est le démarrage de la machine à ammoniac ! Je tiens à souligner un gros point de vigilance sur cette partie qui semble calme et tranquille : en cas de minorité évidente de genre dans un groupe de gaulois, l’équité a de fortes chances d’être bafouée (comme vous vous en doutez, je pèse mes mots !). Je m’explique : sans coups de semonce je me retrouve, à ma grande surprise, désigné responsable CR. Je tente quelques arguments peu convaincants pour m’en débarrasser mais étant en minorité je finis par accepter mon triste sort. L’inégalité des sexes se fait sentir dans cette équipe ! (Point de vue purement subjectif cela va de soi, mais comme c’est moi qui rédige… ?)

Nous arrivons donc au barrage, en croisant tout au long de la route plusieurs équipes de Gaulois, dont celle de Bruno qui feront la même sortie que nous aujourd’hui. On contourne le lac par l’Est afin de rattraper le petit chalet de Les Thuiles qui marque le début de la montée. 2e pose pipi avec encore une performance notable de notre machine à ammoniac nationale. On se fait rattraper par le groupe de Bruno qui se joignent à nous pour la pose papotage et bar de céréales (certaines préfères les M&M’s, c’est un choix, nous ne sommes pas là pour juger :p).

Tout ce beau petit monde s’engage dans la montée, avec en ouvreur Thibault, qui a clairement besoin de se dégourdir les jambes et juste derrière, nos deux fusées, Aurélie et Louise. En fermeture nous avons Amandine, suivie de l’équipe italienne, composée d’Erica et Cécilia et, en queue de peloton, moi-même. On suit une trace un raide, parfois à la limite du dré dans l’pentu. Thibault se propose gentiment de nous faire une trace plus douce, ce qui n’est pas de refus, car le saint Bernard que je suis est en pleine crise d’hypo. On aura un petit botage de Louise qui la retiendra, elle et Aurélie, quelques minutes. Je soupçonne notre machine à ammoniac d’avoir encore frappé à ce moment-là, mais nous n'avons pas de preuves. Bref l’ascension se poursuit, on longe les barres pour atteindre le chalet du Riondet, qui se trouve en contre-bas de la trace. Petite pose et on repart. On monte jusqu’à la pointe du Riondet avec Thibault qui laisse sa place de leader pour faire des photos et du soutien psychologique au bon dernier que je suis. Mais quelle idée aussi d’accepter un autre gars que l’encadrant dans l’équipe ?! (oui oui je suis bien en train d’essayer de rattraper mes propos misogynes là ?). Et voilà le sommet avec une super vue. Il est temps pour un petit pique-nique et un bain de soleil.

Les couloirs étant bien tracés, on décide de redescendre sur l’épaule pour profiter d’une neige qui semble meilleure. Pas de regret on trouve de la super neige. Amandine nous fait ses meilleurs virages pour la photo, avant de se rendre compte qu’elle n’a pas attaché sa fixation… Faut-il penser à une reconversion télémark ?

La neige est excellente et arrivés dans le vallon nous décidons donc de remonter au Sud du col de la Louze pour s’en remettre une deuxième. Aurélie, qui semble ne pas avoir fini son échauffement, fait la trace et en un rien de temps nous revoilà en haut (heureusement qu’on y va doucement par sa rémission…?).

Et c’est reparti pour de la super neige à la descente. Tout le monde s’en met plein les spatules et tout le monde est content (très content !). On continue ensuite notre descente sous les barres rocheuses, avec une neige d’une qualité au-delà de toutes attentes, jusqu’à la traversée du ruisseau très bas dans le vallon. Ensuite on longe le lac par l’Ouest, on traverse le barrage pour ensuite finir notre sortie sur la longue piste qui ramène au parking.

Encore merci à nos deux encadrants, Aurélie (aka la machine à ammoniac) et Thibault (aka la fusée), pour cette super journée. Merci aux filles Amandine, Erica, Cecilia et Louise pour l’ambiance et la bonne humeur. Un grand merci à Claude pour ce week-end !

J’espère que ce long CR vous aura plu, si vous voulez répétez cette sortie, les traces de notre machine à ammoniac nationale doivent être encore en place, n’hésitez pas à les suivre ?

On se dit à bientôt, les spatules aux pieds !

Théo