15-01-2022
Grandes Rousses - Arves
1600
1700
3230
F
8
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L’anticyclone est établi depuis maintenant 5 jours, il est temps d’en profiter pour explorer les vallons sauvages du massif des Aiguilles d’Arves. C’est un projet, initialement prévu le week-end précédent qui trotte dans la tête de Guillaume depuis un moment.

Départ 6h30 à l’entrée du parc de Gerland (on milite en douceur pour un rapprochement du traditionnel RV). L’équipe pas très vaillante dans la voiture se réveille doucement à l’approche de Bonnenuit, le point de départ de notre périple autour de l’aiguille d’Argentière. Le parking est rempli on s’inquiète du nombre de matelas disponibles. Ces perspectives lancent Aurélien sur un rythme entrainé pour les premiers lacets dans la forêt (les 2000 de D+ de sa sortie 3 jours, une petite mise en jambe). En sortant de la forêt ; on s’aperçoit que plusieurs groupes se dirigent vers la Pointe des Ratissières. Nous continuons à monter doucement vers le fond du vallon. A 2000, un chemin part à gauche vers le lit de la rivière, nous ne le prenons pas et traverserons plus loin après une descente en peaux en traversée dans de jolies pentes qui vaudront quelques pirouettes. Nous déchaussons pour traverser la rivière puis rejoignons rapidement le refuge. Ouf ! à 11h nous sommes les premiers il n’y a cependant plus de bois à l’inverse de ce qu’indiquait le site du refuge. Un sandwich à l’intérieur et c’est parti pour aller voir les Aiguilles d’Arves de plus près à l’Aiguille de l’épaisseur. La trace rejoint l’arrête sud sous le sommet, Aurélien et Guillaume partent à droit pour tracer la voie normale. La première trace est délicieuse dans une poudreuse juste tassée comme il faut. Cela alterne ensuite entre neige croutée par le vent et délicieuse poudreuse.

25 personnes sont au refuge, il va falloir être fin pour faire fondre la neige pour les pâtes, les tisanes et l’eau du lendemain. Guillaume et Xavier optimisent ce planning de main de maître. Une Goudale accompagnera nos délicieuses pates au pesto. On prépare la jolie bambée du lendemain, les limites de temps sont fixées : si on est en bas du col après 11h on rejoint direct le col du Goléon (évidemment l’appel de l’Aiguille du Goléon sera plus fort).