Le "Logis des fées", voilà un refuge qui porte bien son nom... Non, Emmanuel qui nous y accueille n'a pas vraiment le profil de la fée du logis ! mais c'est pourtant un petit havre de tranquillité et de confort aux portes du Massif de la Lauzière : Douche chaude, chambres de 4, pas d'arrhes à verser (juste à réserver quelques jours à l'avance en période hivernale) et, surtout, une bien belle vue vespérale sur le Cheval noir et son étonnant éclairage nocturne.
Lendemain matin, levé matinal mais sans plus car, quand même, on est sur place... départ, trop tardif au goût de Babeth, en direction de... officiellement du "Rocher du Pays", avec bien sûr en arrière pensée le "Pic du Rognolet", qui le domine de quelques coudées ! On verra bien quand on y sera.
Petite descente dans la combe du Bridan : neige dure, croûtée, peu agréable pour les gambettes encore toutes endormies mais par contre la combe est pour nous tous seuls (quasiment). Nous remontons en face, sur la rive droite du talweg juste en dessous du Pic du Rognolet (face Nord Est). Là, la neige est plus souple, plus épaisse aussi... on commence à imaginer un peu la descente.... On avance régulièrement et vite dans cette montée très régulière et bien tracée à travers de petits vallons. D'en haut, on commence à apercevoir les farandoles de nos poursuivants, tout petits points noirs en bas dans la Vallée.
Remontée le long d'une arrête et grande traversée de la face Sud du Pic du Rognolet et nous voici assez rapidement au Col du Montartier à une soixantaines de mètres à peine en dessous du Pic. Là, surprise ! nous ne sommes pas seuls du tout ! Il faut croire que les habitués préfèrent l'ascension par la Combe des Plans que nous venons de rejoindre.
Le sommet est juste là, à portée de spatules... mais non, le Rognolet se mérite un peu !... dans la pente raide de l'ascension sommitale il va falloir déchausser, porter et monter à pattes pour jouir enfin de belle vue panoramique. Belle mer de nuage en contrebas vers l'Est = Petite pensée pour ceux ont fait l'erreur de retourner sur Lyon là-bas dans la grisaille. Et nous là-haut, comme on le fait toujours en montagne ou sous un ciel étoilé, on énumère ce qu'on croit reconnaître ou que l'on rêve d'atteindre... pour Babeth et Frédérique qui les ont déjà tous gravit (quasiment) reste juste la face ou la saison comme nouveaux challenges !
Enfin on prend quelques photos et Frédérique papotte. Elle vient d'apprendre d'un couple de quasi-collants-pipettes que leurs chaussures "avec collier carbone" permet non seulement de gagner une petite centaine de grammes mais dans le même temps de se délester de plus de 500€ ! (Qu'est-ce qu'on doit se sentir plus léger avec ça !...)
Petit casse croûte en contrebas sur une croupe neigeuse et peu ventée (quasiment).
Sur le même versant qu'à la montée mais légèrement plus à l'Est (sous la Roche noire précisement), descente sympa dans une neige poudreuse mais épaisse... voire peu "maniable" (nouveau terme technique) dans de jolis petits vallons... finissant en couloirs raides et étroits !
Enfin avant le retour en ville, les traditionnels "bières, café, infusion" - en terrasse, s'il vous plaît - à l'Hôtel du Grand Pic, accompagnés, ça c'est plus rare, de délicieux "Lebkuchen du fond du sac" (Frédérique importatrice et fournisseuse agréée). Dernier enseignement de cette belle escapade : <<Toujours emmenez avec soi sa "Fred de Poche">>.
Bref pour résumer : malgré un dénivelé faible, 900 - 1000m (quasiment), une très belle randonnée !