Liste des 7 (ou 8 ?) participants : Emeric, Minh, Jean-François, Romain, Claire, François, Benoît…et un 8ème gaulois dont l’identité est restée secrète (certaines rumeurs évoqueraient un certain "Stan et moi")
Au programme de notre joyeuse bande de gaulois : l’Aiguille d’Orcières (avec en option le Garabrut)
Après un réveil en douceur nous nous mettons en route vers 7h30. Arrivés au départ de la course nous retrouvons un groupe de gaulois partis aux aurores. Leur technique de papotage semblant très nettement plus affûtée que celle de peautage, nous partons en éclaireur dans cette ascension.
La première partie de la montée se fait en forêt et avec les conditions actuelles ce n’est clairement pas la partie la plus intéressante de la journée. La neige n’étant pas très dense, nous choisissons de porter, sur une courte distance pour la plupart d’entre nous, sur plus longue durée pour le plus irréductible d’entre nous. Puis la montée jusqu’au sommet se fait régulière et est entrecoupée de quelques pauses régulières.
Arrivés au sommet après environ 1300m de D+, nous profitons d’une superbe vue à 360° pour pratiquer nos compétences géographiques... L’équipe est formelle : la vue sur la Grande Casse y est imprenable ! Le sommet est aussi synonyme de pique-nique pour attaquer la descente le ventre satisfait.
Le second objectif de la journée, le Garabrut, se trouvait alors bien visible devant nous. Mais la fatigue et l’engagement nous ont rebuté…enfin tous sauf un, qui est parti à l’attaque de la première partie du Garabrut.
A l’arrivée de l’autre groupe de gaulois, notre troupe entame la descente jusqu’au pied du Garabrut. La première partie, encore croutée, aura eu raison des fixations d’un irréductible gaulois avec un déchaussage en règle au premier virage. Cela nous a permis d’avoir les conseils utiles du président : pensez à relever l’avant de la fixation avant de la rabaisser pour vérifier que la glace ne bloque pas. La suite de la descente se fait dans une neige transformée, même "3 étoiles" pour le bas du Garabrut. Tous regroupés en bas de celui-ci nous descendons ensuite jusqu’à la forêt. La glisse devient très ludique au milieu des bosses et des arbres. Les derniers mètres en forêt s’avèrent faisables sans déchausser mais seulement pour ceux ayant trouvé la bonne trace.
Les derniers mètres… enfin le dernier mètre aura été un véritable plaisir : deux gaulois, dont je tairais les noms pour qu'ils conservent leurs talents secrets et intacts, ont profité du finish pour ajouter une touche artistique à cette sortie. Ce dernier mètre aura notamment vu la réalisation d’une figure hautement technique, appelée la roue présidentielle, qui consiste en une galipette avant couplée d'un planté avant des skis, le tout à vitesse réduite et devant des spectateurs ravis du spectacle qui leur était offert !
Qui dit belle sortie dit halte pour se déshydrater. Les avis divergent mais les plus réticents acceptent l’idée de partager nos citrons et oranges au pmu le plus proche.
Merci à tous pour cette belle sortie et à Thierry pour l'organisation du weekend !