09-02-2020
Vercors
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1217
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F
Domitille Lehuédé
1

Objectif du dimanche : rejoindre la soeurette Domitille qui est montée de Marseille pour visiter son cher et tendre pisteur à Corrençon-en-Vercors 

Jeudi soir, je lance le recrutement des gaulois à la perm : Pauline et Fahid decident de se joindre à la micro aventure, Tamara hésite mais choisit finalement de rester sagement à cuver ses crepes au whisky en soignant son genou. 

On choisit de partir vers la Tete des Chaudieres pour une petite sortie adaptée à Domitille et Fahid pour qui le ski de rando n'a pas encore devoilé tous ses secrets. 

Dimanche matin, 7h15, mal reveillée pour ma part, on embarque dans la Modus direction le Vercors. Le debut de journée est tout en rebondissement, la soeurette Marseillaise a oublié les peaux et les couteaux dans le Sud mais finit quand meme pas reussir à nous rejoindre avec une paire de ski fonctionnelle. Les gaulois Lyonnais sont super en forme apres nos 4 cafés à l'attendre ! Heureusement que la bonne humeur est au rendez vous car la neige joue à cache cache sous les cailloux. Les cretes ont bien été soufflées et la Tete des Chaudieres ressemble à un moine qui a soigné sa tonsure. D'ici bas ca donne pas bien envie d'aller patiner la haut. On verra bien ! 

Les conversions s'enchainent, on slalomme entre arbustes, cailloux et glacons, on papotte. Petit dechaussage pour descendre les quelques metres pas assez enneigés au dessus de la grotte de la Combe de Fer, une belle glissade dans la gadoue, 3 collant-pipettes qui nous doublent au galop et s'est reparti.

La neige est soudain douce et voluptueuse sous les coniferes des combes qui montent vers les Chaudieres. La pente s'accentue, ce qui permet à ceux qui ne le connaissait pas de découvrir le caractère volcanique de la Domi à l'occasion de quelques conversions galeriennes. 

Décision est prise d'oublier l'option patin en glace au sommet de la Tete des Chaudieres pour opter pour la poursuite de la ballade dans la douce neige des vallons arborés. On remonte alors sous la Roche du Coin en direction du Belvedere, point culminant de la station de Corrençon où se trouve, oh suprise! la cabane des pisteurs. 

La pause pic-nic est bien meritée pour les vaillants apprentis randonneurs qui en ont plein les pattes! Après ce casse croute bienvenu, la fine équipe se scinde en deux : Pauline et Fahid partent skier la douce neige des vallons de la montée tandis que les soeurettes se dirigent vers la cabane des pisteur pour la pause café ( pour ceux qui n'ont pas suivi l'episode 1 de "l'amour à la montagne"  le dulciné de la Domi marseillaise officie comme ange gardien des pistes). 

A ce moment là du récit, vous pouvez opter pour: 

- "aller à la page 1 si tu es fatigué et que tu veux te reposer"

- "aller à la page 2 si tu trépignes de rechausser les skis"

...

"Page 1":

accueil en fanfare des soeurettes par les 5 pisteurs dont l'amoureux marseillais qui prennent le café en attendant l'annonce d'une gamelle sur piste/d'un blessé à secourir , papottage autour du poele à bois, racontage d'histoire de chasse de traumato à ski, photos du dernier helico qui s'est posé sur les pistes "trop stylé, trop bien, trop chouette", écoute attentive de la radio qui annonce les skieurs en detresse à aller sauver, discussion matos... 

En tout cas soyez en sûr, plus vous vous faites mal dans un endroit inaccessible , plus les pisteurs sont contents de venir vous chercher ! 

La journée se terminera pour la team 1 par une redescente sur piste au dur son des FRRRRRRT des derapages verglacés. 

...

"Page 2": 

Pauline et Fahid ont écouté la voix de la glisse à celle du café. La neige fut bonne et le bruit de la descente plus doux dans la neige légère entre les sapins. Un ptit dechaussage dans la gadoue pour remonter au dessus de la grotte et le chemin inverse etait bouclé! 

...

Grands sourires pour tout le monde, à bientot pour de nouvelles aventures, bisous, Modus n°1 charge les Gaulois direction Lyon et Modus n°2 charge les covoit' direction Marseille.

C'est ainsi que se termine le récit des micro-aventuriers de l'an de grâce de février 2020 où la neige vint à manquer sur les cretes somptueuses du Vercors.