04-02-2023
Lauzière - Cheval Noir
1279
1380
2659
PD
7h
3

J’arrive à Mermoz Pinel à 6h55. Charlotte et Cyril chargent et s’installent ; nous prenons la route de Celliers sans passer par mairie de Bron et sans finir dans l’Isère.

Nous garons la voiture en Savoie ; Charlotte envoie la position aux 2 autres voitures qui nous rejoignent quelques minutes plus tard.

Nous démarrons à 9h25 en veillant attentivement à ne pas dépasser les 500m/h pour un échauffement sans surchauffe ou inversement…

Il fait rapidement chaud en fond de combe de Bridan, ensoleillée et déventée.

Nous quittons le cap nord-ouest pour le sud-ouest. Les pentes se redressent et nous enchaînons les conversions sans compter.

Pauline tente de pousser le groupe par l’arrière ; ça traine devant alors nous patientons en fond de peloton.

La trace est de plus en plus fine et la neige de moins en moins transformée.

Le vent se lève et est de plus en plus frais ; il fait froid dans le vent du col de Montartier.

Les plus courageux montent au pic du Rognolet en brassant jusqu’au genou dans des traces de Yeti.

Plus de peaux, nous descendons déjeuner en contre-bas à 2550m à l’abri du vent.

Je savoure ma menthe fraiche du « Bo Bun » le plus alpin du jour pendant que les chasseurs de Yéti rentrent bredouille.

C’est partie pour une descente en boucle par la combe des plans avec pour objectif d ne pas prendre de crêpe dans la neige croutée avant l’arrivée aux voitures.

La neige étant trop facile à skier, vient le jour blanc pour nous rappeler à l’humilité.

Géoportail est en panne nationale ; je ne parviens toujours pas à charger la cartographie ; Isabel ne perd pas le nord ni la carte ; nous voyons de nouveau le relief neigeux et la route qui nous mènera sans effort aux voitures.

Même si nous avons croisé quelques crêpes à la descente, les meilleurs nous attendent dans le coffre avec sirop d’agave et d’érable.

Les bouteilles de cidre s’évaporent rapidement en altitude ; nous descendons à Celliers Dessus où un chaleureux bar nous attend sans impatience ; la barwoman nous explique avoir été dévalisée le matin et que nous devons attendre réparation de la machine pour une chocolat chaud.

Nous profitons de la chaleur du poêle à bois pour nous débarrasser du froid extérieur.

Aux trois coins de la tablée, des Ricard jaunissent. Au 4e coin, un thé blanchit dans du lait abondant.

Nous abandonnons 3 billets et une pièce dans l’espoir qu’un sauveteur réanime la machine à chocolat chaud.

La route est d’abord courbe puis mortellement rectiligne jusqu’à Lyon.

Charlotte saute de la voiture au feu rouge pendant que Cyril ramasse son genou sous le siège conducteur. Nous finissons par nous garer et déposer les skis du toit.

Une odeur de bouquetin me rappelle la priorité d’une douche une fois rentré à Charbonnières.

 

PS : merci Charlotte pour cette sortie que je ne connaissais pas

 

Nivologie 2 sur 5

Météo ensoleillée

Neige entre cartonnée et croutée difficile à skier

Enneigement limité ; attention aux caillons qui traversent devant les skis