A l'initiative des encadrant Julien, Nico P. et Luc, une sortie grande voie était organisée à Doizieux.
Alexandre et moi-même souhaitions retravailler nos manips' de corde en autonomie, nous n'avions pas tout de suite été inscrit.
Au final, peu de personnes se sont inscrites par peur de la météo ou de par les congés, on a profité du créneau.
Que demander de plus qu'un encadrant par apprenant !
Les voitures s'organisent, c'est le départ à 9h. Alexandre, Justine, Luc et moi-même profitons de visiter un peu sur la route: entre le tour de Bellecour et de Saint Chamond, nous arrivons vers les 10h30, avec Nico et Julien qui nous attendaient.
Cette précision est importante: la météo n'était clairement pas avec nous pour l'après-midi, prévision de pluie et d'orages à partir de 13h.
Après avoir croisé des locaux qui désherbaient juste avant notre arrivée (c'était royal, merci à eux pour l'entretien), nous entamons les révisions, toujours nécessaires quand on est en apprentissage.
Puis nous partons sur les grandes voies, comme tel:
- Justine et Nico P sur le Coissou ?
- Alexandre et Luc sur Bichette
- Julien et moi sur Esprit Attila
On entend les encadrants se dire "il est poisseux ce rocher": il a plu récemment, la mousse est présente et le rocher n'apparaît "pas franc".
Tout le monde arrive tant bien que mal à avancer: révision des manips, peur à gérer, et la grimpe, tout simplement. On se retrouve en haut au même moment. Le tonnerre gronde au loin. On redescend en rappel, pause casse-croûte.
Nico P et Julien souhaitent s'amuser un peu sur la voie "moule à gaufres", nous les regardons avec attention. Ils motivent tout le monde à retourner grimper.
Changement d'équipes:
- Justine et Luc sur le Coissou (mais sur un autre départ)
- Alexandre et moi-même sur Bichette
A peine les 1ères longueurs d'entamées, le crachin tombe, et le tonnerre raisonne, lointain derrière le rocher. On se dit qu'on va redescendre. Mais, arrivé au 1er relai, tout s'éclairci ! On décide donc de finir ce qu'on a commencé, tout en cramant sous le soleil. Adage des encadrants: "si on croit la météo, on reste au bistrot".
La descente s'engrange et, sur le dernier rappel, j'ai une très bonne idée: tenter de reproduire ce qu'un guide m'avait montré une sorte de retourné de corde en mode crêpe. Erreur fatale... On y passe le temps de la moitié d'une tablette de chocolat à être mangée par Luc et même plus !
J'entends les appels d'en bas, et je crie pour rassurer. Le problème (et en même temps le côté sympa) à doizieux, c'est le ruisseau. On entend en haut sur la falaise, mais pas quand on est tout en bas, sur le sol ferme.
Au final on défait tout et on recommence à lover la corde emmêlée. Je crie "corde" et... On entend un grognement ? Nico P. apparaît en nous demandant si ça va.
Pour finir, tout est bien qui finit bien, notamment par un verre dans un village.... "en jarret"... Il est 17h20 Nico P. devait rentrer pour 17h, on est laaarge.
Conclusion:
Justine a été ravie de pouvoir mettre en application toutes les connaissances qu'elle avait accumulé en formation en salle, Alexandre, de continuer à pratiquer/réviser et moi-même, pareil qu'Alexandre, en y rajoutant le fait de "prendre confiance", comme me disait Julien.
Merci aux encadrants pour la proposition de sortie, leur accompagnement et leur conseils. Ce sont vraiment de supers encadrants !
PS: photos à venir