Mieux vaut tard que jamais, voici le récit de cette course épique! (Et non hippique ?)
Elle fut d’ailleurs ma toute première sortie d alpi!
Départ du chalet temple Écrins , à deux cordées : Nicolas et Jérémi, un binôme très soudé et Emeric et moi, un binôme un peu moins homogène dans sa progression en montagne (lui très expérimenté en alpi, moi pas du tout)
Départ donc a 4h, on attends Emeric qui visiblement n’est pas très motivé pour aller au sommet et rêvait depuis la vieille que la pluie allait compromettre notre sortie … que néni!
Le sentier pour atteindre la premier neige est quelque peu caillouteux et surtout très mal indiquée (pas de Kerne dans ce tas de caillasses), on fraye un chemin tout de même puis nous chausson enfin les escarpins ! Diantre : les crampons que dis-je !
La montée s’effectue tranquillement, on commence par un passage plutôt facile , puis décidons de nous encorde au moment du passage délicat d’un petit verrou glacé, puis encore un passage raide où nous nous faisons de jolie marches dans la neige dure. Enfin nous arrivons sur le replat, accueilli par le soleil et par l’envi d’aller faire une petite pause …discrète d Emeric. Bel exploit d’avoir remis le bodars sans avoir enlever les crampons!
Encore quelques marches verticales et nous arrivons en bas d’un sommet rocheux : la pire épreuve de la sortie.
30m d escalade rocheuse avec les crampons au pieds , et un Emeric qui grimpe à toute vitesse et ne pause que 2 points d’attache ! Bref un calvaire pour moi qui était assurée-ultra sec et qui a dit par conséquent traverser sur la dalle par manque de liberté…
A 8:25 le sommet est nous! victoire ✌?
Nous ne nous éternisons pas au sommet car le ciel se couvre et qu’il reste toute la descente…la partie grimpette est un peu plus simple en désescalade heureusement !
Le reste de la descente est une alternance entre « descente en crabe » et « descente dune échelle ». Nous sommes plutôt efficace. Et regagnons la partie roquailleuse avant que la pluie ne commence à tomber
Finalement c’est à marche forcée que nous parcourons les derniers mètres vers le refuge , pour s’y requinquer d’une plâtrée de pâtes , omelette ou picnic.
Notre aventure a prends fin après la descente extrêmement rapide vers le parking où nous avions laisser les voitures lavant veille !