La veille au refuge des Aiguilles d’Arves, on prépare la jolie bambée du lendemain, les limites de temps sont fixées : si on est en bas du col après 11h on rejoint direct le col du Goléon (évidemment l’appel de l’Aiguille du Goléon sera plus fort).
Dimanche départ 7h45 vers le col des 3 pointes, Guillaume trace dans une poudreuse compacte qui tient bien. A 10h15, vers 2900 nous chaussons les crampons pour les derniers 100m. Guillaume prend un chemin rapide, en 30 minutes il est au col. Le reste de l’équipe fait quelques détours par de la poudreuse qui s’enfonce jusqu’à la taille et des rampes rocheuses avant de rejoindre la corniche du col. La descente sous le col est délicieuse. Aurélien est le fusible pour identifier les zones croutées avec de jolies face plant ce qui lui permet de valider également le réglage de son ski droit (tes skis ont un sens d’ailleurs ?). On repeaute à midi pour se diriger vers l’aiguille du Goléon. Guillaume trace toujours vers le glacier Lombard qu’on imagine en dessous. On rejoint l’arrête ouest vers 14h, le panorama est grandiose la Meije et les Ecrins.il est trop tard pour rejoindre le sommet, nous descendons rapidement pour rejoindre le col du Goléon. Erreur de fainéant, par souci d’économiser les dénivelés nous traversons un maximum sous les contreforts de l’Aiguille d’Argentière et chaussons trop tôt. Il est préférable de descendre jusqu’au lac et de commencer à monter une fois les barres rocheuses dépassées. Nous mettons 1h45 pour faire les 300 m de dénivelés jusqu’au col du Goléon. Ce qui nous vaut un coucher de soleil magnifique sur la Meije et un ciel pourpre majestueux. Nous redescendons rapidement les 1000 mètres de dénivelés à la frontale en passant par les granges de Chevillon. Le retour vers Bonnenuit par la piste de ski de fond est très rapide.
Une bonne pizza et bière à Valloire clôturent cette magnifique journée (et du coup un plat de pate pour les filles de Guillaume comme leur papa qui rentre plus tard).