En cette fin aout, nous montons avec Florence rendre une visite à l’arête du doigt (pointe percée).
Samedi soir, montée par un beau sentier au refuge Gramusset (super accueil). Nous passons une nuit très chaude (50 dans ce petit refuge) lit au troisième niveau, avec en prime un concert en ronfleur majeur durant toute la nuit (21h30 - 6h30).
9h30 nous sommes au pied de l’arête. Malgré les rayons de soleil, le petit vent frais nous refroidit. Je regarderai avec plus d’attention la ligne « température ressentie (°C) » dans le bulletin des prévisions météo. La neige de samedi soir a laissé de petites plaques de glace dans le versant Nord où il y a des prises pour les doigts et les pieds. Dès les premiers mètres d’ascension dans la voie Piola, les doigts et les pieds sont engourdies. Nous sortons de la voie afin de ne pas ressentir les effets du vent. On apprivoise notre objectif, nous mettons les gants et les grosses chaussures. Ce n’est pas le moment de tomber, la pose de points est difficile, mais dans la tête tout fonctionnent bien.
10h30, le soleil a fini par nous réchauffer, retour dans la voie. On découvre la horde (pacifique) de grimpeur au pied de la voie. Nous sympathisons dans les relais avec une corde ; Lucile qui avait un gros besoin d’évacuer son stress dû au froid et Margot. La grimpe devient facile, l’enchainement est sur un terrain varié, vertical ou rasoir. C’est magnifique, l’enchainement est fluide avec l’autre cordée, on se fait plaisir. Ce lieu très minéral que je viens de découvrir, mérite d’y revenir.
Conclusion :
Belle escalade, jamais très dure, variée, vaut bien un retour sur une autre voie par des conditions météo plus clémente.