Logique floue ? Nous avons essayé d'être logiques toute la journée mais le flou a gagné. Nous devions grimper à côté d'Audrey et Bernard, ayant choisi Songe d'une nuit de sabbat (ah, les noms des grandes voies...
). Mais le rocher est mouillé, ça ne passe pas, même pour un Serge en forme. Deuxième essai, la voisine Bleu pétrole : même résultat.
Alors nous changeons de secteur et visons Logique floue. Après une longue phase de recherche dans les éboulis, nous trouvons le départ de la voie (hors éboulis, ouf). A quelques minutes près, nous sommes arrivés après une autre cordée et devons donc patienter un peu. Décidément...
Le début de la voie est très agréable. Elle me permet de prendre confiance en moi et d'automatiser mes manip. Le rocher est bon et l'escalade instructive.
Mais elle se corse rapidement. Si nous avions utilisé un topo à jour, nous aurions vu que la cotation a été réévaluée. La longueur en 5a est devenue du 5b, celle en 5c du 6a... Nous l'apprendrons plus tard.
Bref, Serge (toujours en forme) cale vers la fin de L3 sans comprendre pourquoi. Il bascule sur la voie d'à côté, où nous ferons notre relais. Conciliabule. Nous comptons nos déconvenues : nous en sommes à trois ce matin. Nous appliquons le précepte JMMien : "Dans une sortie, quand tu rencontres trois problèmes, c'est un signe qu'il faut faire demi-tour !" (voir l'épisode Gaulois "Un But d'anthologie").
C'est donc parti pour des rappels dans un cadre agréable mais malcommode puisque nous ne sommes pas sur la voie normale des rappels. Je passe mon temps à démêler la corde.
Heureusement, il reste la pelouse-terrasse du classique hôtel-restaurant d'Ailefroide. Et le plaisir de retrouver les autres Gaulois au camping. Vive le camp d'été !