08-10-2022
Doizieux
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Du soleil, un porte-bagages, un descendeur et une paire de chaussures d’approche : what else ? Certes, quelques accessoires à y adjoindre pour pouvoir jouer… Quant à Bichette, encore un nom de voie dont j’aimerais connaître l’origine.

Le départ ce dimanche se fait de bonne heure de la Part-Dieu, à 7:54. À Saint-Chamond, un café permet à Véro de conclure son processus de réveil et c’est parti pour Doizieux. Une bonne heure et demie, sans se presser, nous permet d’arriver au site d’escalade. La route est agréable, à l’exception de la montée qui pique à la sortie du village.

Sur le parking, il manque des arceaux où attacher nos vélos. On devrait en négocier avec les super-bricoleurs du GAUL.

Le site se pare de couleurs d’automne : rouge amanite et tourbillon de ruisseau. Le rocher est sec malgré la pluie de la veille. Nous poussons un soupir de soulagement.

D’autres grimpeurs sont dans notre secteur. Ils nous prêtent aimablement le topo. Nous n’avions qu’une version obsolète trouvée sur la Toile, ayant oublié d’emprunter celui du club. Et l’ouvrage ne se trouve plus en librairie, en attendant une nouvelle édition.

La voie Bichette et ses trois longueurs (ou quatre : les relais pullulent) en 5a et 4c nous donnent entière satisfaction. Véro est en phase de remontée en puissance après une blessure. Pour ma part, je me secoue et fais la plus grande partie en tête. Je garde mes grosses aux pieds, c’est le petit progrès du jour. Je me sens à l’aise, grâce aux séances récentes au bord du lac du Bourget et dans une belle salle toute neuve créée par deux GAULois gagas à Sainté.

Après la pause, Véro s’octroie une voie de plus en couenne. Nous rentrons de bonne heure — via la gare de Rive-de-Gier — afin de profiter de nos chez-nous quittés un peut tôt pour un dimanche.

Il nous reste à progresser pour faire les autres petites-grandes voies du site. Un endroit décidément très agréable.