16-04-2017
Ecrins
3000
PD

 WE de Pâques au refuge de la Lavey

Après la lecture du récit de Victor je m’aperçois que le CR de ce WE Pascal n’a pas été rédigé.

N’ayant pas le temps de préparer une course, je passe jeudi à la perm’, discussion avec Delphine, puis Damien met un poste sur le forum. Après plusieurs conversations téléphoniques et SMS notre destination est le refuge de la Lavey.

 Dimanche 16-04-2017. (D+ 1450m)

C’est ainsi que nous sommes cinq à Champhorent, sur le parking pour un départ 9h30 au refuge de la Lavey.

Y’a pas de saison pour vivre la montagne à fond,
Pas de saison pour que vive ta passion,
En marchant tu donnes une cadence à tes pas,
Tu sens la neige au bout de tes doigts.

Et tu marches, marches, marches sur ce sentier déneigé,
Et tu portes, portes, portes, c'est ta façon d'aimer,
Ce rythme qui t'entraîne jusqu'au bout de la nuit,
Réveille en toi un tourbillon de conneries !

La marche à pied y'en a marre ! Midi ; le refuge de la Lavey.
Avec des sacs blindés,
Car le refuge n’est pas gardé.

Déjeuneur, discussion : on fait quoi cet aprem’
Entre se reposer et aller skier,
Les avis sont partagés.

Regarde, il y en a qui descendent de la pointe de Vallonnet, la première vallée. Ça l’air sympa, on y va ?? Les commentaires des sikeurs « c’est de la super moquette » nous motivent. Il y a aussi « c’est de la soupe sur la fin ».
Nous partons pour remonter le vallon. La progression est : d’abord sanglier puis sur une belle pente avec de la moquette. Notre objectif s’affine : On fera demi-tour vers un super couloir.
15h30 et 700 m de D+, la descente commence. La métamorphose de la neige est en cours. La descente sera sur des grains anguleux, cela restera agréable jusqu’en bas. 
Le soir, dîner en compagnie d’un ostéopathe, monté comme nous faire de la rando et porter ses skis, pour lui, jusqu’à la tête des Fétoulles. 20h30 le sommeil nous gagne.

Lundi 17-04-2017. (D+ 1400m)

4h30 c’est le réveil, et le départ à 5h30 à la lumière des frontales. 

"Sérieux, se lever tôt pour monter de nuit,
Faut vraiment pas aimer la vie !
On ne sait même pas comment avancer,
Il a au moins du flair, le premier... 

Après une heure de portage sanglier on met les skis aux pieds. 

On avance avec peine,
Épaules meurtries et l'âme en peine.
Le sommet,
On ne l'atteindra jamais…

Je me fais doubler par Damien, on fait un point carte, puis Pure prend la tête… On monte un couloir quand mes camardes bifurques à droite. Lâché je dois les rattraper, on passe un lac main droite … il me semblait qu’il fallait le passer main gauche. Je n’ai pas le temps de faire un point topo. Je suis, je reste au milieu entre les garçons et les filles afin d’avoir un œil sur tout le groupe.
Nous voilà arrivé plus vite que prévu à un col. Où sommes-nous ?? Col de la Muandre.
Il y a de magnifiques traces dans un beau couloir qui mène à l’aiguille des Saffres 3135m.
L’aventure se poursuit. Rapidement il faut troquer les skis avec les campons, puis nous arrivons au sommet de l’aiguille. C’est beau, c’est raide, il faudra être prudent pour la descente. On remet les skis pour aller déjeuner à l’abri du vent. Les filles sortent les œufs de Paques.

Ok c'est cool on s'est régalé,
Mais putain regarde où on en est !
Bon quand même ils sont sympas,
On râle mais ils ne bronchent pas.

Le retour jusqu’au refuge se réalise sur une neige 4 étoiles.
On rencontre Thibaud monté avec ses potes. 

Et nous voilà encore en peine : C'est clair qu'au printemps, c’est un chemin d'été. 

Puis le retour au parking. 

Merci au groupe pour cette belle sortie ….