14-07-2016
Ecrins
780
2577
3352
PD
8

Pour changer, commençons par parler de la veille, cette inédite petite soirée guitare au refuge de la Pilatte avec nos collègues de la FSGT (hé oui, nous aussi on fait dans la convivialité inter-fédé !), Etienne, ses arpèges mélodieux, sa voix chaude et ses groupies fsgtiennes ;) Tout Brassens revisité avant de s'endormir "avec le smile" à une heure indue pour des montagnards !
(Nuit de mal de tête en ce qui me concerne... non non je ne mets pas en cause la qualité des musiciens !)

Départ à 5h30 du refuge de la Pilatte (2577m) parmi les dernières cordées : la course prévue, côtée PD, est jugée pas trop longue...c'est pour ça qu'on va prendre notre temps !

Montée au dessus du refuge par de début de la voie normale puis on bifurque vers la droite pour rejoindre les arêtes Nord et Nord - Nord Est. La FSGT, venue en masse, ayant jeté son dévolu sur l'arête Nord, on décide de pousser jusqu'à l'Eperon puis l'arête Nord - Nord Est pour plus de tranquillité. Heureusement un petit repérage la veille nous permet de ne pas perdre trop de temps car les nuages du matin nous cachent intégralement l'éperon.

On s'organise en 2 cordées en fonction de nos poids respectifs ("..que rigoureusement ma mère m'interdit de citer ici !") : Etienne avec Geoffroy et Dominique avec moi.

Le départ de l'éperon, légèrement plus abrupte que le reste de la course, nécessite une petite prospection. Après quelques hésitations, on s'aventure sur une courte vire sur la droite et ça passe nickel.

Le reste de l'arête est facile mais assez plaisante, d'autant que le soleil se dévoile légèrement.

On est 8h30 en haut de l'arête, nous remontons tranquilou une courte pente de neige, puis un petit couloir sur la droite pour parvenir au pied du fameux ressaut avec un pas de 4, sur les talons de la FSGT. C'est Geoffroy qui s'y colle et nous sort ça "à sa manière".

A 11h30 au sommet (3352m) ; on n'a pas été des rapides sur ce coup là !

Descente dans des rochers couverts de belles décorations givrées ; d'ailleurs ça caille un peu. Le col. Puis descente du glacier sur les traces de la voie normale. Petite pensée pour Anne et sa malencontreuse blessure quelques jours auparavant... A 13h au refuge

Après-midi pénards à "hésiter activement" sur les courses du lendemain, tout en attendant le retour et le récit des autres cordées partis du refuge.