20-02-2019
Belledonne
1900
1020
2929
PD
7H
David Duchemin
1

Première sortie avec un collègue très fort grimpeur et avec lequel nous parlons depuis un an de montagne à la machine à café les mardis matins avant d'aller professer.

Départ par une belle journée d'hiver. Le but initial était la pointe de Mandallaz dans les Aravis, mais nous changeons d'objectif pour aller vers le Rocher Blanc, une course que David connaît et apprécie. Nous sommes au parking à Fonds de France vers 8H. La montée dans la forêt est un peu compliquée, du fait d'une neige bien gelée et difficilement pratiquable. Nous finissons par mettre les couteaux. Nous arrivons au refuge assez tôt. Une petite pause et c'est reparti. La course se déploie dans de très beaux paysages. Les ressauts passent bien et la neige s'améliore au fur et à mesure de notre progression. Nous finissons par arriver au sommet, un peu émoussés physiquement : pour ma part, c'est le manque d'habitude de courses d'ampleur en ski qui est à invoquer, pour David, c'set le fait que ce soit sa première sortie de l'année. La vue somitale est magnifique et dégagée : nous voyons tout Belledonne, le Mont Blanc, la Meije...

Au sommet, un Border Collie nous a rejoint. Il est magnifique et peu farouche : des quelques autres pratiquants sur le sommet, aucun ne connaît ce chien qui s'est joint à la montée des uns ou des autres. Certains ont tenté d'appeller le numéro sur son collier, sans résultat. David et moi commençons la descente. Juste après le sommet, nous rencontrons un jeune breton en survêtement, au bout de sa vie pour être monté depuis Fonds de France ... en raquettes. Pensées compatissantes pour sa redescente... Nous nous engageons dans la descente : le chien nous suit à toute vitesse. Il prend le parti de se mettre systématiquement en contrebas de nous pour tenter de saisir au vol les blocs de neige que nous projettons parfois. Outre le risque de le percuter lorsque nous declenchons nos virages, c'est chouette de le voir filer à toute vitesse dans la neige et d'aller de l'un à l'autre. Il semble inépuisable.

Après le refuge, nous suivons la rivière en passant très souvent d'une rive à l'autre, les ponts de neige étant ce jour tout à fait consistants. Nous ne sommes obligés à regagner la forêt en rive droite que pour les 300 derniers mètres de descentes qui sont particulièrement sales dans la forêt... Le chien nous abadonne juste avant Fonds de France.

Au final, une course d'ampleur peu exposée avec une très belle récompense au sommet. A faire et à refaire.