05-07-2019
Ecrins
950
2740
3684
PD
1

 

Jour 1 :

Après 4 heures de voiture, nous arrivons au camping d’Ailefroide. Ici, préparation des sacs et départ, pour le refuge du Pelvoux en début d’après-midi.

Superbe montée au refuge de 1200 mètres de D+, où nous avons observé beaucoup de chamois, étonnamment pas trop effrayés par la présence, de tous ces humains en vêtements fluos.

Arrivé au refuge, nous retrouvons quelques Gaulois dont Isa, Marie et David avec qui nous formerons 2 cordées de 3. Débriefing de la course, réglage des crampons, chargement du baudrier, repas et dodo tôt.

 

Jour 2 :

Réveil à 2h45, la nuit a été plutôt courte, voir blanche pour les angoissés dans mon genre. 3h45, nous partons du refuge ou nous remontons le sentier qui mène à la moraine. Nous cramponnons quelques mètres avant le premier névé de neige.

La course commence par une alternance de traversées de névés et de passages sentier / rochers. Un petit pas sur un gros rocher bien bombé permet de se rendre compte que les pointes avant dans une petite fissure, ça tient béton.

La pente devient un peu plus raide, avant d’arriver à la bosse de Sialouze. Personnellement, j’assure chaque pas lorsque c’est raide (certainement une grosse dépense d’énergie).

L’allure est plutôt bonne, on se permet une petite pause à la bosse. D’ici, on voit bien le couloir Coolidge qui commence par la trace d’une ancienne avalanche. On laisse ce couloir sur notre droite et nous prenons la direction à vue de l’aiguille du Pelvoux, dans une neige en bonne condition. Dans ma tête, je pense déjà beaucoup trop à la descente.

Nous arrivons sur le dôme au pied de l’aiguille. Pour moi, la course s’arrête ici, je suis bien diminué par un mal des montagnes et je ne me vois pas faire la partie en rocher (qui demande de l’attention) dans cet état. Isa se sacrifie pour rester avec moi. On admirera tranquillement les montagnes en attendant les premiers rayons de soleil, qui nous font vraiment du bien.

Pour le reste du groupe, c’est une montée raide dans un mini couloir de neige, puis 80 mètres de grimpe bien protégé par les leaders, jusqu’au sommet final. La descente, se fait par un rappel de 25 mètres, puis retour dans le même couloir de neige jusqu’au dôme.

D’en bas, on peu suivre l’évolution des cordées grâce à la voix d’Elisa.

Retour et reconstitution des cordées de 3 pour la descente. Après les consignes des leaders, nous prenons le chemin de la descente. La neige est en bonne condition pour bien planter les talons. Lorsque la neige est plus dure, je ne suis pas trop serein, mais globalement ça va. Nous arrivons au refuge, repos, casse-croute et nous reprenons à 5 le chemin de la descente direction le camp.

Le chemin est toujours aussi beau, on croisera Sylvie et Elo, à fond les manettes sur un projet au Pelvoux.

Avec tout ce dénivelé négatif, on en a plein les jambes. C’est un peu long… enfin pas pour moi, car je suis quand même entouré de 4 belles Gauloises. Finalement c’est top l’alpi, non ?

Et oui, comme dit Elisa : « T’es descendu avec 4 biches et en plus t’as vu des chamois » !

 

Merci aux encadrants pour cette belle sortie, leurs conseils, encouragements et surtout leurs sérénité.