Après un bon repas et une nuit réparatrice nous nous lançons dans la nuit noire éclairée de nos frontales pour un voyage au cœur du Pelvoux.
Les cordées se sont formées la veille au soir à coup de chifoumi et le sort a désigné Pierre et moi ; et David et Elodie.
La progression est assez facile jusqu'au pied du couloir Coolidge puis cela se redresse mais cela passe bien car on bénéficie d'un regel correct et du coup cela monte bien, dans ce couloir la beauté s'allie à l'hostilité et quelques pierres viennent nous sifflés au oreilles nous rappelant qu'il ne faut pas trainer et nous sommes d'ailleurs contents d'en sortir avec le levé du soleil toujours un moment fabuleux lorsque tout s'éclaire; nous arrivons à la pointe puiseux, la vue est magnifique sur tout l'arc alpin Mont blanc Cervin et Viso, photos sel fies tous les quatre et sans oublié Alpinix qui est de la partie; petite pause régénératrice et puis David l'annonce : et bien la course commence ici et oui pour une fois la descente sera plus longue que la montée.
Je pars devant avec Pierre, toutes cette étendue blanche s'étend devant moi, c'est magique , très bel instant sur ce plateau blanc en suspension au dessus de tout, dans ce monde des hauteurs où je me sens s'y bien, belle harmonie bref c'est le pied.
La progression sur le glacier des violettes se fait en corde tendue bien espacés car les crevasses commencent à s'ouvrir, glacier très tourmenté avec beaucoup de séracs; ce décor glacière est somptueux nous faisant sentir tout petit et très humble devant ce dédale de glace ; puis s'en suis une succession de marche sur la neige , de désescalade , de rappels je ne les comptes plus, sauf le premier où malheureusement une corde coincée donnera du fil à retorde à Pierre et David mais c'est sans compté sur les talents de grimpeur de Pierre qui décoincera la corde avec brio.
Nous sommes rejoint par Jérôme et Anael qui reviennent du petit Pelvoux , pas si petit que çà!!! Nous descendons donc un petit bout ensemble notamment pour traverser le glacier des violettes en contre bas , traversée expo sous les séracs , nous ne trainons pas et une fois en sécurité petite pause pic nique tous ensemble, il était tant ;petit coup de mou en ce qui me concerne;
et bien non ce n'est pas fini!!!!! à nouveau marche rappels puis longue marche avant de récupérer la fameuse vire d'aile froide pour nous ramener au camping; enfin après une petite erreur d'itinéraire nous voilà remis dans le droit chemin enfin droit c'est beaucoup dire: beaucoup de passage rocheux, dalleux au dessus de précipice : vrai bonheur!!!!! surtout avec la fatigue donc la concentration est de rigueur et c'est donc avec soulagement que nous posons au alentour de 16h le pieds sur le plancher des vaches.
Merci beaucoup à mes compagnons de cordées pour ce merveilleux voyage et cette traversée révélant une course d'ampleur à mes yeux.