14-10-2021
Taillefer - Matheysine
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PD
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Version française en seconde partie

 

Traversing sunrise

We found ourselves caught in a moment of awe as we saw the sun rays hitting the top of the clouds. Mother nature was veiled by clouds. In the far distance we could see Mont Aiguille aiguilling through the clouds. Maybe it is father nature after all.

We are at one quarter of our climb to the crest named L’Oreille du Loup. We still have 500 meters to ascend before we can gear up. Most of the way is an easy and beautiful hike passing small lakes. The last bit of the hike, the ascent from the idem named col to the crest is somewhat more difficult. The path is unclear and the ascent is steep. Fortunately, our alpine shoes give us steady feet.

At the start of the crest we geared up and formed two rope groups of 3 people each. The crest starts with a descent followed with an ascent. Plenty of anchors can be found along this start. It seems that these are quite new. The anchors continue to the other side of the crest. It is unclear to us why all these anchors are here, they might be part of a route. As our plan is to traverse the crest, we leave the anchored route. As we continue, we find that the rocks give us plenty of possibilities to place cams, nuts or slings. The tendency in the group seemed to be that crest is not too challenging and good to practice on. After about one hour of scrambling on the crest each rope group changed leader and it was time to lead for Tamara and Diane.

The final climb of the crest has a left and a right variant. The variant on the right was challenging as the rock did not offer much possibility for placing an anchor. The trunk of a bush was used to place one anchor.

The whole traverse lasted for 5 hours at easy tempo. At the end of the crest there is a great place for a picnic. Good views, comfortable rock chairs and some shelter from the wind.

On the way down we learned that as a rule of thumb, you use the same gear to go down as you use to go up. With smoking brakes, we learned the hard way why motor braking is necessary when going down for long stretches.

 

 

VERSION FRANCAISE

Nous voilà pris dans un moment d'émerveillement quand nous voyons les rayons du soleil frapper le sommet des nuages… Mère nature était voilée. Au loin, c’est le Mont Aiguille qui lui s’élance clairement à travers les nuages. C'est peut-être le père nature après tout.

Nous n’en sommes alors qu’au quart de notre montée vers l’arête de L'Oreille du Loup. Encore 500 mètres avant de pouvoir nous équiper. La majeure partie du chemin est une randonnée facile et magnifique passant par de petits lacs. La dernière partie de la randonnée, l'ascension entre le col et à la crête est lui un peu plus difficile. Le chemin n'est pas clair et la montée est raide. Heureusement, nos chaussures d’alpinisme nous permettent d’avoir les pieds stables.

Nous nous équipons au départ de l’arête, et formons deux cordées de trois personnes. La crête démarre par une première descente douce suivie d'une montée. Il y a sur cette première longueur de nombreux points qui semblent assez nouveaux. Les points continuent leur chemin de l'autre côté de l’arête, vers l’autre versant. On ne sait pas pourquoi il y a autant de protection ici (ils font peut-être partie d'un autre itinéraire). Comme notre projet est de traverser l’arête, nous quittons le chemin des points. Au fur et à mesure de la progression, nous constatons que les rochers nous offrent de nombreuses possibilités pour placer des coinceurs, friends et sangles.

Le groupe trouve que l’arête n'est pas trop difficile et adéquate pour s'entraîner. Après environ une heure de progression, chaque cordée change de leader et c’est au tour de Tamara et Diane de mener leurs cordées.

La dernière longueur de l’arête présente une variante à gauche et une à droite au-dessus du point situé sur une plate-forme. La variante de droite est plus difficile car le rocher n'offrait pas beaucoup de possibilité de placer des protections. Le tronc d'un buisson a été utilisé pour la première protection (déjà à plusieurs mètres au-dessus du départ).

Toute la traversée a duré 5 heures à un rythme plutôt lent. Au bout de l’arête se trouve un endroit idéal pour pique-niquer. Belles vues, chaises de rocher confortables et abri du vent.

Notre retour en voiture nous a enseigné qu'en règle générale, il faut utiliser la même vitesse en pente descendante que celle que vous auriez utilisé en montant.

Avec des freins fumants, nous avons appris à nos dépens pourquoi le « frein moteur » est bien utile lors de longues descentes en voiture.