24-07-2014
Ecrins
1336
2511
3847
PD
9H30

Bonjour,

Pour un camp du Gaul à l'Ailedroide, les gaulois alpinismes devait gravir le sommet. Nous avons choisi de faire l'oriental afin d'ouvrir la course à un maximum de monde. Les sommets central et occidental sont d'un niveau supérieur.

Le mardi, nous avons décidé d'allier équipe randonnée et équipe alpiniste. En effet, Marie J., Péguy, Irène, Samuel et moi sommes montés au refuge. Seul Irène et moi sont restés dormir. Les autres sont redescendus après avoir pris ensemble une petite collation. Le soir, Marie C., Anne-Cécile, Anne-Claire et Manu nous ont rejoints à temps pour le repas.

Anne-Cécile devait faire la course avec nous mais compte tenu de la difficulté de la course pour une pure débutante et sa gastro, nous avons décidé qu'elle ne viendrait pas avec nous.

Nous voilà partis à quatre à 4h du matin (levée à 3h15) sous le clair de Lune. La montée se fait correctement sur un bon rythme. Devant il y a d'autres cordées. Nous les suivons sans prendre conscience si elles vont dans le bon sens. Arrivés sur le glacier, nous voyons toujours les autres cordées mais une heure plus tard, nous les voyons plus. J'en conclu qu'elles sont partis dans un couloir. Malheureusement, les couloirs de la face est de l'Ailefroide Orientale sont plutôt très raide et très engagée. Après avoir relu le topo, nous constatons que nous avons fait fausse route. Nous descendons les 200 ou 300 mètres de dénivelé fait par erreur pour reprendre l'itinéraire.

Pour une course PD, il y a à mon avis quelques passages plutôt engagés lorsque nous contournons le piton rocheux afin de passer en face ouest. Nous arrivons au sommet dans la douleur car notre erreur d'itinéraire nous a coûté en énergie. Nous avons mis 6h30 alors que le topo prévoyait 5 à 6h. Sachant que nous avions perdu environ 1h, nous sommes dans les temps. Au sommet, nous avons une superbe vue au nord. Au sud et à l'est des remontées nuageuses nous cachent le paysage. Mais bon nous profitons quand même et nous reprenons des forces pour la descente. 

Irène et Anne-Cécile sont allés se balader en direction du col du Sélé. D'en bas, elles nous ont vus descendre. La première cordée (Marie et Manu) avançant d'un bon rythme. Derrière notre cordée avec Anne-Claire est plus lente. Au final la descente se passe bien malgré les deux passages gazeux où Anne-Claire se fait un peu peur. Nous avons quand eu besoin de la corde pour un petit rappel avant de rejoindre le sentier qui rejoint l'ancien refuge car la désescalade n'est pas facile du tout. Marie et Manu arrive largement les premiers au refuge car ils veulent faire le Pelvoux le lendemain. Ils doivent donc d'abord descendre 500 m de dénivelé et remontée 700 m. Il se mérite le Pelvoux. De notre côté, nous redescendons tranquillement avec Irène et Anne-Cécile.

Arrivé au camping, nous relatons nos aventures autour d'un bon barbecue arrosé comme il se doit pour des gaulois sportifs. Nous pensons à Marie et Manu qui doivent dormir pendant que nous festoyons.

C'est quand même bien ce camp. Après avoir une course d'alpinisme, nous restons sur place pour profiter encore des vacances. 

Geoffroy