27-06-2015
Mont Blanc
1000
3817
4810
PD
11 étudiants de Lyon 1, Hélène, 8 guides

Mont-Blanc

Contexte (Cf CR grand paradis) :
Chaque année, un groupe d'étudiants de l'Université Claude Bernard Lyon 1 participe à un projet d'alpinisme avec pour principal objectif l'ascension du Mont-Blanc.
Cette année, 3 gaulois sur les 14 participants se sont greffés au projet. Donc, un compte rendu s'impose !
 
Autre particularité, Hélène, une cinquantaine d'année (plus ou moins) s'est joint à nous. Mémé, comme elle se fait appelé, a été amputée au niveau du tibia il y a 2 ans. Amoureuse de la montagne, hyperactive, joyeuse, nous l'avons accueillie à bras ouvert.
 
Chapitre 2 : le Mont-Blanc (4 810m)
 
WE du 27-28 juin 2015
Une semaine après le Grand Paradis, on a la pêche pour s'attaquer au Mont-Blanc.
Samedi matin, on se retrouve tous (étudiants et guides) au parking de Saint-Gervais. Le tramway du Mont-Blanc nous emmène jusqu'à Nid d'Aigle. D'ici, une bonne rando d'approche jusqu'à Tête Rousse nous met en jambe. On s'encorde pour monter jusqu'au refuge du Gouter où l'on rejoint Hélène qui était parti la veille pour faire la montée 2 étapes. Quelques chutes de pierres dans les couloirs traversés nous rappellent que le terrain, bien que très fréquenté, reste un milieu instable et dangereux.
 
Au refuge, chacun passe le temps comme il peut. Sieste, échec, tarot, et... tractions, exercice visiblement plus difficile à plus de 3800m d'altitude.
 
Réveil à 2h du matin, c'est dur ! Les organismes réagissent différemment à cette nuit en altitude. La difficulté est bien là.
 
Et c'est parti. Magnifique nuit étoilée. Dôme du Gouter, refuge Vallot, arête des Bosses. Nous voilà déjà au sommet ! Entre 3 et 7h selon les cordées. Seulement 2 participants sur les 14 ont fait demi-tour au refuge Vallot (aucun gaulois ^^).
 
Là-haut, c'est grandiose. Pas un nuage et ce magnifique panorama à 360°. Rien au dessus. Pas trop de monde. Ca vaut le coup ! On se congratule, on immortalise le moment, on commente le panorama en essayant de reconnaitre les reliefs alentours. Mais bon, après un vingtaine de minutes immobiles on commence un peut à se cailler.
 
La descente est aussi intéressante, on voit bien les reliefs lointains qu'on a cru voir ce matin. c'est magnifique. Notamment l'arête du Bionnasay où l'on voit une cordée progresser. On croise pas mal de monde tout du long. Certains arriveront surement bien tard au sommet...
 
On rentre à Lyon plein d'enthousiasme. Certains ont découverts une nouvelle passion. Pour d'autres, c'est juste pour une fois. De mon côté, j'ai déjà la tête dans mes projets futurs, à commencer par l'Aiguille d'Argentière la semaine prochaine...