28-06-2019
Ecrins
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Six Gaulois qui viennent au camp d'été en mobilité douce, ça vaut un compte rendu !

Marc et Maxime font (séparément) le trajet à vélo depuis Grenoble. Marc est autonome en bagages, y compris la tente. A Ailefroide, il ne lui restera qu'à emprunter au club du matériel d'alpinisme.

Maxime teste une remorque bagagère. L'engin est décevant : sollicité, un Gaulois motorisé le déchargera en cours de route. 

Quant à David, Elodie, Ludo et moi, nous nous retrouvons avec nos bicyclettes le samedi 29 juin au matin, à la gare de Lyon Part-Dieu. Ludo est autonome en bagages (il trouvera bien une place sous une tente smile en cas de pluie et empruntera du matériel au club) et Elodie est en mode léger. Ses bagages sont dans son camion, conduit par d'autres Gaulois. Le même véhicule emporte une partie de mes bagages et de ceux de David : nous avons opté pour une solution intermédiaire.

Le trajet en train comprend une correspondance mais elle se fera sur le même quai. Fastoche.

Le durée du voyage oblige à débuter les vacances par une grosse pause, qui s'en plaindra ? J'ai même le temps de réviser des manip de corde, dont le redouté mouflage mariner double. Merci David !

Nous descendons à la gare de l'Argentière-les-Ecrins. Il fait chaud. Heureusement, les fontaines sont nombreuses sur les 17 km qui nous séparent d'Ailefroide. Vers le dernier quart de la montée, le camion nous rejoint et allège certains d'entre nous (pas moi, je veux me tester jusqu'au bout du projet !). 

Nous arrivons au camping au bout d'une bonne heure et demie. Difficile de rêver meilleur début pour le camp d'été.

Pour le retour, je ne pourrai parler que de deux des cyclistes, ceux repartis le 5 juillet. La descente d'Ailefroide est vite avalée. Maxime et moi faisons une pause culturelle devant la statue équestre de Mme Carle à Vallouise. 

Nous prenons le train à l'Argentière. Bizarrement, son terminus sera Crest. Nous aurions pu demander à mettre nos vélos dans l'autocar Crest-Valence mais nous choisissons d'emblée de poursuivre à vélo. A Crest, il nous faudra tout de même trouver le chef de gare et lui demander de nous ouvrir la porte de la gare, fermée à clef pendant que nous chargions nos montures. Je reste souriant mais ne lui cache pas mon agacement.

Le trajet jusqu'à Valence est sans histoire, hormis la température qui grimpe. Je me ravitaille en eau dans un bar, la patronne ne veut rien en échange. J'y reviendrai en client payant !

A Valence, Maxime prend le train pour Lyon. Je décide de continuer sur la ViaRhôna jusqu'à ma destination, près de Tain l'Hermitage. Il fait très, très chaud, le balisage en sortie de Valence est insuffisant et certaines lignes droites sont interminables. A Glun, quatre types à la mine patibulaire sont installés sur des sièges pliants au milieu de la voie. A côté, leur camion est lui-même mal garé. Je réussis à passer, dis bonjour et entends en retour un commentaire désagréable. C'en est trop, je décide d'au moins me plaindre à la police municipale locale. Je joue de malchance : la mairie est exceptionnellement fermée.

Il me faudra m'arrêter régulièrement pour remplir ma gourde. C'est un bon côté de la balade, de sympathiques employés de mairie et d'entreprises me rendent volontiers service.

Un ou une Gaulois-e nous a paraît-il trouvé un nom, les doumobiles smile