La Pesse, jamais testé, ça fait un peu loin pour du ski de fond à la journée mais l'envie de fondre et ma curiosité de découvrir un nouveau coin mettre la balance à l'équilibre. Mais comme c'est Jean-Luc (qui a l'air d'être un passionné) qui propose, c'est que ca doit être bien !
La balance penche, feu pour la Pesse ! Et ce sera en compagnie d'Amanda et de Laurent T qui l'avaient eux gravé dans la roche dès le début tels des snipers.
Nous voilà donc 4 motivés pour aller appuyer sur les bras avant de lever le coude.
La toyota Yaris ronronne bien et nous voilà arrivé au parking de départ des pistes avec...l'embarras du choix pour se garer (c'est bizarre, il y a pourtant pas mal de neige : Anton Chigurh est-il dans le coin avec Jules Winnfield ? Ca change de la feclaz ou chantal goya rameute les foules !
Une prise de forfait à l'OT à 50m avec autant de personnes dedans que de voitures dehors : les guichetiers ont l'air sereins, ca ne doit pas etre du Chigurgh ou Winnfield. Peut être une vague de typphus local ??? A suivre !
Chacun part sur sa boucle : Jean-Luc et Les laurents sur la noire, Amanda sur la rouge.
Les 2 pistes ont le même départ et la même montée d'échauffement qui porte bien son nom.
Toujours personne, on rentre dans la forêt, peut être une horde de loups qui dessime la population ?
Chacun a son rythme avec un Jean-Luc en mode patin à glace que l'on perd très rapidement mais qui a la sympathie d'attendre ou la sympathie de chambrer les retardataires.
Ca crache, ca tire dans les muscles qui n'ont pas trop l'habitude de bosser et toujours personne sur cette foutue piste aux paysages variés mais non moins superbes. Les coup de culs ne sont pas les mêmes qu'a la feclaz : plus longs, plus raides et pour certains en dévers donc bien plus techniques et physiques. Bienvenue dans le Jura ! réputé pour ses domaines nordiques
Sur la fin, la neige colle assez aux skis, il faut redoubler d'entrain mais pas trop car je fais le combo ce wend ski de fond/rando du coté de la lauzière demain, ce serait bien de ne pas y aller pour faire un bonhomme de neige sur le parking.
La fin des pistes boucle avec la montée d'échauffement du début, c'est gratifiant (ce qu'on a monté on le descends au moins) et motivant (bientot le répis) de repasser par là !
Chacun arrive à son rythme : Jean-Luc a quand même renchainé avec une bleue de décrassage pour s'occuper, Amanda vient juste d'arriver après une rouge et une bleue sur du blanc : une vraie frenchie ! Laurent T a l'impression de n'avoir fait que pousser avec la neige collante.
Ouf, c'est confirmé par Jean-Luc, on se demandait si nous n'étions pas tous les 3 en deficit technique grave ; ce ne sera qu'un déficit moyen.
On finit tous au gite des tavaillons pour une pause roborative : restauration de cantine dans un décor dépareillé comme les couverts, sets et verres. Dans les assiettes, les plats le sont aussi, on a tous pris des mets différent malgré une petite carte ! On se refait la cerise autour de discussions diverses et de plats simples mais bien foutus et efficaces dans ce cadre très convivial.
Bilan ?
Très très joli spot, piste noire qui a du répondant et surtout pas un rat et le silence : une très belle découverte.
Bien fait d'avoir écouter ma curiosité et d'avoir fait confiance au vieux (faut le chambrer, il y allait de bon coeur) mais non moins en cannes Jean-Luc !