01-10-2016
Autre
PD

Pour son week-end de rentrée, le GAUL a fait dans la dentelle.

En dépit d'une météo capricieuse une vingtaine de gaulois s'est ainsi dirigée vers la ferme de Montmirail, au pied des Dentelles du même nom. Ce petit massif du Vaucluse se hérisse dans la basse vallée du Rhône, entre les villages de Vacqueyras, Vaison-la-romaine, Malaucène ... Aussi réputé pour ses éperons calcaires acérés que pour ses ronds tonneaux, le site constitue un terrain de jeu accueillant et prometteur à bien des égards. Dentelles premières et premier chapeau, c’est pas toi qui y es, c’est pas toi qu’es beau.

Vu le temps moyen-moyen, les départs de Lyon comme les arrivées sur place se sont étagés entre le vendredi matin et le samedi apéro.

Le vendredi, un comité réduit a pu grimper l'après-midi au soleil dans les secteur du Cayron avant de prendre possession du gîte. Le samedi matin, la pluie annoncée est au rendez-vous et les premiers arrivés décident d'aller grimper au sec à l'excellente salle de Taulignan où ils resteront une bonne partie de la journée. L'après-midi, quatre téméraires vont grimper au secteur "Sarrasins" jusqu'à ce qu'une averse plus forte qu'eux ne les poussent en bas, vers les caves à vin. Pendant ce temps, profitant d'une belle éclaircie, quatre gars chaussent les baskets et partent discrètement et à petite foulée à la découverte du massif qui offre un beau panorama, une odeur de pin et de garrigue qui fait du bien et un joli parcours à travers les vignes et les restanques et surtout un calme exceptionnel ...

C'est à l'heure de l'apéritif que le regroupement s'opère au gîte. Avec un peu d'anticipation toutefois, un atelier "remontée sur corde" est organisé dans une crevasse pourtant bien équipée en cidre, bières, saucisson et cacahuètes. Le tavernier nous régale d'un pot de bienvenu et d'un excellent repas indien, de piments doux et d'un tiramisu magique. On est foutu, on mange trop. Le tout dans une ambiance conviviale et chaleureuse et sous le regard bienveillant de Yannick Noah.

Après le choix des sites et l'organisation des cordées du lendemain, chacun gagne son plumard (et en ce qui concerne Romain, le mot "gagne" n'est pas usurpé).

 

Dimanche au réveil, mer de nuages à 270 m d'altitude. Le petit déjeuner est convivial, certains sont chauds-bouillants et y trouvent même l'occasion de s'échauffer les cuisses (technique à base de thé, apparemment pas très concluante). Dix-neuf grimpeurs et deux cyclistes se mettent ainsi en route. Pour les grimpeurs, deux vont au secteur Clapis, une cordée part pour une traversée sur l'arête à laquelle une première averse mettra malheureusement un terme, et tous les autres se répartissent sur les falaises du Cayron, de part et d'autre du trou du Turc. On saluera l’agilité des uns, la technique des autres et la pugnacité des derniers (« je descendrai, quand j’serai KO »). Le tour du massif à vélo a permis d'admirer de ravissants villages et de beaux paysages. Chuis bidon

Chacun aura pris quelques averses mais globalement sans que cela ne gâche le plaisir. C’est déjà ça.

 

En résumé, un week-end de rentrée multi-sports, tout-terrain et bien sympa qui donne envie de retrouver la montagne le plus tôt possible.

N'oubliez donc pas la soirée de présentation du programme d'alpi le jeudi 6 octobre à 20h dans la grande salle de l'OSV.

 

Merci à tous !

 

Antoine

 

PS : c’était le week-end Alain Souchon, sur Nostalgie, désolé.