Collon scopie sinueuse

Le camping d’Arolla est décidément bien situé : de nombreuses possibilités d’escalade sont à portée de petite rando.

Ou de rando plus longue quand le topo est foireux. A partir d’un pont, le topo papier acheté pour le camp indique un sentier sud-est, que nous suivons. Au bout d’un moment, nous comprenons qu’il nous faut obliquer franchement à l’ouest. Nous croyons deviner une sente raide dans les éboulis et la zone morainique. Nous la suivons mais nous sommes les seuls à la voir, idem pour les cairns qui ne sont que des hallucinations. Après une montée pas trop expo mais un peu scabreuse tout de même, nous parvenons à l’altitude du départ de la voie. Nous comprenons qu’il est de l’autre côté d’un névé où ne nous risquerons pas. Raide et expo, il vaut mieux le contourner : nous arrivons enfin au pied de la voie. Le sentier que nous aurions dû prendre nous saute aux yeux.

Pour l’instant, nous nous préparons à grimper et nous encordons en flèche. Nous ferons deux longueurs chacun. Au changement de grimpeur en tête, la manip est logique : celui qui repart en tête prend les deux bouts qui viennent d’arriver.

Comme Christine et Patrice nous l’avaient dit, le cadre est des plus agréable, la voie parfaitement équipée, le rocher excellent et la cotation généreuse.

Nous passerons environ 2h30 à grimper et 1h30 à enchaîner les six rappels.

Au retour, nous empruntons le bon chemin. Je prends un cap à l’intersection, dans la direction générale du sentier en lacets : sud sud-ouest, dit ma boussole. Au camping, je corrige le topo en ce sens.

Las, le groupe suivant se trompera quand même : le premier lacet est orienté nord-ouest ! Je retiens la leçon, écrire un topo est plus difficile qu’il n’y parait.

Une grande voie à recommander, quoi qu’il en soit. Nous conclurons la journée avec une bois