18-04-2024
Les Calanques
175
TD
8h30
0
1

La grande arête du Devenson est une voie de 6 longueurs en TA, ouverte en 1949 par Geneviève et Georges Livanos et Robert Gabriel, dans la lointaine et sauvage calanque du Devenson, abritée du mistral. Elle a été nettoyée et rééquipée récemment. On trouve : 2 plaquettes dans les premiers mètres de la voie (bien appréciées, l'escalade y est fine), un point à chaque relais et quelques pitons dans la 2eme longueur, la plus difficile. La 1ere longueur ainsi que les 2 dernières en dièdre, sur un très beau rocher, sont très belles. La 2eme et la 3eme nécessitent un bon moral car le rocher n'est pas toujours très bon, la 4eme n'est qu'une traversée sur vire. Les cotations vont de 5b à 6a. Perso, je coterais un peu plus ! On y est seuls au monde, mais quand même, les bateaux promènent touristes ne sont pas loin.

Il faut quand même parler de l'accès, c'est un vrai sujet, le topo FFME n'étant pas toujours très précis! La calanque du Devenson se mérite, il ne faut pas s'y engager par risque d'orage, et peut-être prévoir une frontale lorsque les jours sont courts. On gare la voiture au col de la Gineste sur un petit parking en bord de route (12 places), depuis que le grand parking près du refuge CAF n'est plus accessible en voiture. La marche d'approche est donc longue mais jolie. La route puis le sentier nous amènent au col de l'Oule puis au col du Devenson, au-dessus de la mer (attention ! le col du devenson qu'indique Iphigenie n'est pas tout à fait situé au même endroit que sur le terrain). Le nom du col est inscrit sur un rocher au bord du GR. Quelques mètres après cette inscription, un petit chemin marqué d'un cairn et de l'inscription Concave descend vers la mer, loin en-bas. On descend là. On rejoint un long pierrier dans lequel on court puis on rejoint une chaîne qui permet de franchir un petit couloir puis une traversée. De là, il faut descendre encore tout droit jusqu'à rejoindre une aiguille en contrebas. Un petit pas d'escalade permet alors de partir dans le couloir de gauche que l'on traverse pour franchir un éperon. Après, c'est une longue traversée sur un chemin panoramique, équipé d'ancrages, qui amène à la fameuse arête. On a mis 3H30 en cherchant. On doit pouvoir réduire à 3 heures, voire moins si on court.

La voie se repère grâce aux 2 plaquettes qui assurent les premiers mètres et une inscription à moitié effacée au pied.