[MD]Petites escalades dans les Aravis

Bien présentes en juin mais n’ayant pas pu se concrétiser faute d’une météo clémente, les motivations alpinistiques semblent avoir déserté les cyclo-gaulois en cette fin juillet. Nicolas est néanmoins partant pour une sortie vélo-grimpe visant à découvrir le calcaire des Aravis. Etant donné mon assiduité à grimper cette année, il va me falloir essayer de suivre.

Nous nous retrouvons donc sur le quai de la Part Dieu avec comme objectif la gare d’Annecy. Un changement à Aix et nous pouvons enfourcher nos montures. Il fait déjà chaud et le lac nous tend les bras, mais nous sommes là pour grimper. L’objectif du jour "Solstice d’été" à la dalle de la Rosière.

Nous laissons les vélos peu avant Nant-Debout et finissons l’approche à pied par un raide chemin heureusement ombragé. Il y'a quand même quelques cordées sur la paroi mais nous ne nous dérangerons pas.

"Soltice d'été" se déroule en 5 longueurs desquelles on descend en rappel. La 1ère longueur est continue dans un bon 5. Puis les difficultés sont plus ponctuelles pour finir dans une magnifique cannelure. A conseiller mais peut être pas par forte chaleur : les pieds ont bien chauffé !

Il nous reste alors à rejoindre le camping au Grand Bornand (le camping de St-Jean-de-Sixt étant complet) par une grimpette au milieu d'un trafic assez désagréable, pour un repos bien mérité.

Le dimanche, nous nous dirigeons en moulinant vers la falaise du Jallouvre pour y faire la voie "Reda le bienheureux". On trouve l'attaque et entamons l'escalade peu avant 10h. Il fait déjà chaud. De très belles longueurs (L3 et L4) en dalle facile et un finish un bon cran au dessus où on n'aura ni l'un ni l'autre craché sur les points serrés.

Après les rappels, on remonte sur les vélos et laissons glisser jusqu'à Annecy non sans avoir ravitaillé en liquide à Thônes. Au bord du lac, les plages sont blindées mais nous ne nous attardons pas et choppons un train in extremiste. Le retour à Lyon se ferra sans péripéties.

Un sympathique WE vélo-grimpe mais où les liaisons cyclistes imposent de se contenter de petites voies.