02-02-2014
Autre
F
Corinne

11H15. Pont de Barret, le ciel est gris, la route mouillée, on va au bar-PMU-journaux qui empeste le tabac brun. Les clients sont à la pression, nous au café crème. Après cette entrée en matière pas totalement inhabituelle pour des Gaulois assez naïfs (ou optimistes) pour croire aux prévisions de Meteo France comme aux oracles de la Grande Pythie, on monte à la falaise dans une ambiance écossaise ... qui se révèle toute à nous, enfin... là où elle n'est pas mouillée. Pour être en phase avec l'air du temps, on fait Genre. David et Jean-Yves attaquent les voie d'échauffement sur un rocher un peu froid. Mais, comme dit David, tu attrapes l'onglée, tu souffres un peu pendant 2 voies, et après, c'est tout bon ! Corinne et moi, on passe après et là, merveille, le soleil éclaire la falaise. Les garçons sont un peu vénères. Quelques cordées apparaissent, de loin en loin, grimpeurs en bonnet. La journée avance, la cotation des voies augmente, David enchaîne un 7a hyper dur (le "hyper", c'est ma cotation à moi en moulinette), le ciel bleu promis par Météo France est bien là, quand le soleil s'abaisse à l'horizon.On fait provision de thym et de genièvre à la descente. David nous décrit une recette aveyronnaise de foies de lapin au genièvre sur toasts. Il fait bien sombre quand on quitte le lit du Roubion tout encombré de branches charriées par une bonne crue de janvier.