22-02-2020
Vanoise
1580
1690
3270
F
5h40
1

"Départ skis aux pieds GA-RAN-TI"

En ces temps de disette, la promesse d'un peu de neige et de belles pentes est suffisante pour motiver nos cinq gaulois à se lever tôt ! Départ pour le week-end aux alentours de 5h du parking de Bron, direction Lanslevillard en haute Maurienne.

Nous partons aux alentours de 8h20 du pré clos (1690m): L'objectif du jour est de monter sur la pointe sud-ouest du châtelard par le col de vallonbrun, et redescendre dormir au refuge du même nom. Mais pas l'temps d'niaiser : "on est déjà en retard !". Il faut dire qu'une grosse journée nous attend avec un iso 0 dépassant la limite du raisonnable. Allez, c'est parti !

Pas d'entourloupes sur la promesse initiale, nous partons skis aux pieds sur la longue route forestière qui mène au refuge. Nous la quittons rapidement pour emprunter le sentier d'été, plus raide et plus rapide, mais également plus dégarni. La première heure se passe sans encombres, jusqu'a un événement fatidique : Dans la montée, la fixation avant de Julien s'arrache et reste accrochée a l'avant de sa chaussure... aïe aïe aïe... Fin de journée pour notre gaulois qui se voit contraint de redescendre dans la vallée et louer une paire de ski pour le lendemain.

Réduits a quatre, nous contournons les rochers de la fesse et arrivons sur les coups de 10h au refuge (2270m). "Encore ??? Mais c'est pas vrai, c'est une blague !" : telle est la réaction de Julie, la gardienne quand nous lui expliquons la mésaventure de notre compagnon. Il faut dire que le coin est maudit : Émeric a connu le même sort, pas plus tard que le week-end précédent... Egalement dans le coin de Vallonbrun.

Hop hop hop, on repart, direction le col ! Nous montons la pente exposée plein sud par une chaleur scandaleuse pour la saison. Les pentes se raidissent progressivement et nous arrivons au col un peu avant 13h (3272m) . Finalement nous décidons de nous arrêter la : petit coup de mou général, et l'idée de parcourir la crête (bien soufflée) sur 1km en aller/retour n'enchante personne. Autant profiter de la descente !

Concernant celle-ci, c'est pas forcément le type de neige qu'on attend d'un mois de mai février, mais ça passe bien : neige transfo, peut-être un peu lourde, mais c'est super bon, on en redemanderait quand même !

De retour au refuge (grand confort !), on savoure une bière en terrasse... en T-shirt évidemment ! On s'y fait chouchouter puis on enchaine sur une petite sieste réparatrice et méritée. Toujours au refuge, nous rencontrons Antoine, le frère photographe de la gardienne, qui nous partage sa passion de la montagne à travers ses photos et son livre "L'envol du Gypaète". Super rencontre qui s'inscrit bien dans la démarche de partage autour du milieu montagnard.

Pour résumer : super journée ensoleillée dans la bonne humeur et en bonne compagnie. What else ?