09-04-2017
Belledonne
1050
1336
2342
AD
7h

Grand beau temps prévu pour ce dimanche, nous avons le choix entre l’arête du Gerbier dans le Vercors et l’arête du Pin en Belledonne. C’est finalement dans la deuxième arête que notre équipe ira toucher le rocher.

Claire, Rémi, Victor et Laurent

Départ matinal de Lyon, pour une arrivée au parking proche du Habert d’Aiguebelle sans trop de détours.

Tenue de combat, équipement des cordées, (Claire / Rémi et Victor / Laurent) tout est prêt en quelques minutes, on peut donc attaquer la marche d’approche.

Ça monte doucement dans les sapins où l’on commence à trouver de la neige, puis sortie des sapins on décide de tirer tout droit dans la neige jusqu’au pas de la coche.

Arrivé au pas de la coche, on peut profiter d’une vue magnifique sur le massif de la Chartreuse, on révise alors notre géographie : Chamechaude, Grand et petit son, dent de Crolles…

Petit cours de géologie plein de passion par Rémi sur le type de roche du jour : du gneiss. Rappel des règles de sécurité et on est en marche.

 

Le début,  est plutôt facile, on passe sans difficulté la pointe 2197, ainsi que le pas du Pin. Comme c’est ma première course d’arête, ça me permet de faire connaissance avec les différents points d’assurage. Avec plaisir, je découvre aussi que « les grosses » ça tient vraiment bien sur le rocher.

Le ciel bien dégagé, nous offre de beaux panoramas sur les sommets des écrins. On en profite pour des belles photos.

Après deux heures de courses et un petit rappel, on pique-nique sur le sommet S. Comme demandé par le reste de l’équipe, Claire a posé la nappe. Surtout, rien de machiste, elle est juste arrivée la première, Normale !

 

Le ciel se couvre un peu, il doit même pleuvoir ou neiger sur les écrins, on repart toujours bien motivé.

La suite est plus technique avec beaucoup plus de gaz… Pas très à l’aise, les encouragements de Victor, permettent de passer.

Un rappel court avant d’attaquer une belle partie de grimpe sur des rochers en lame, nous amène sur l’avant dernier sommet. Des gros nuages, quelques gouttes et un bon coup de tonnerre, nous font raccourcir notre périple. C’est sans regret, le topo annonce une dernière partie moyennement intéressante jusqu’au col de l’Aigleton. On terminera dans le froid, par deux longs rappels qui nécessite d’unir nos deux cordes. On laissera le soin à Victor de tirer la corde, puisque que cela lui procure un orgasme si elle ne reste pas bloquée… Il aura même droit à deux coups smile

 

Pendant la descente, nous profitons d’un joli bloc et même d’un rayon de soleil pour une pause chocolat.

Après ces quelques pas de bloc, nous reprenons le GR549 qui nous propose un jeux de labyrinthe dans la forêt, pour retrouver la voiture.

Comme toute bonne sortie Gaul, nous finirons par un verre en terrasse.