15-04-2017
Ecrins
1420
1830
3250
PD

C’est à 6, bien chargés que nous partons Vendredi soir dans le monospace de JC pour le weekend pascal en ski alpi, direction les écrins. Les 6 paires de ski sur le toit en étonnent certain sur l’autoroute… Après un passage par la route de secours du Chambon, nous arrivons à Pelvoux où nous dormons au chalet CAF.

Levé 6h, petit déjeuner avalé, nous nous rendons au parking de printemps du pré de Madame Carle, qui est déjà bien rempli lorsque nous arrivons vers 7h30.

Nous chaussons au bout du parking dans une neige avec un bon regel matinal. Certains avance déjà comme des machines, d’autres peinent à trouver leur rythme. Une grosse journée nous attends avec le col du glacier noir et ses 1600m de dénivelé, bonne mise en jambe !

JC, Barbara, Minh et Emeric partent devant, je reste avec David derrière sur un rythme plus tranquille. Au bout de 1000m de dénivelé, Emeric a dû sentir que nous aurions du mal et nous propose de faire l'aiguille de Coste Rouge, plus court et moins raide. Il s’agit d’un couloir à 40° sur 200m suivi d’une arrête rocheuse facile, le tout faisant quand même 1400m de dénivelé. On fait mine d’hésiter, mais quand Emeric nous rappelle qu’il veut skier le col du glacier noir à 45/50°, le choix est vite fait, nous n’avons pas le niveau !!

A 3000m, les deux groupes se séparent donc. David et moi rejoignons le col de Coste Rouge ou nous laissons nos ski et tout le matériel inutile au pied. Le verrou rocheux au pied du couloir ne nous tente pas trop par manque de neige et voir le skieur précédent galérer à sortir du couloir fini de nous décider. Nous montons donc en crampons ce couloir en bonne neige pour nous retrouver rapidement au col, puis au sommet de l’aiguille dans un rocher bien pourri, typique des écrins diront certains… Le vent se met à souffler mais nous avons une magnifique vue sur le glacier noir, le Pelvoux et les Rouies.

S’en suit une descente assez rapide de l’aiguille et du col pour rejoindre le glacier noir ou nous faisons notre pause repas et attendons pendant près de 2h nos collègues descendre de leur col. La neige s’invite et nous sommes content d’avoir emporté nos doudounes.

Nous admirons nos collègues descendre cette pente raide et apprécions le saut de rimaye d’Emeric, même si la réception n’est pas au rendez-vous. A ce moment-là, nous voyons Emeric tomber et nous pensons bien que c’était dans la rimaye ! Heureusement il se relève quelques instants plus tard, la rimaye était bel et bien passée.

Une fois le groupe reconstitué, nous redescendons tout le glacier noir, dans une neige changeante mais plutôt de bonne qualité :)