26-09-2017
Crept
F

Une petite sortie escalade en semaine quand il fait beau, c'est parfait pour ressentir le plaisir coupable des écoliers fugant à l'école buissonière. Je récupère Jean à la sortie de sa garde, et nous voilà en route pour Ambérieux. La route se fait rapidement, mais nous tournons un peu plus longtemps dans la ville, à la recherche de la route. Jean l'a déjà pratiqué une fois mais ses souvenirs sont vagues, et nous faisons quelques tours avant de retrouver l'accès. La route se transforme vite en chemin caillouteux et plus ou moins défoncé. Ma voiture assez basse frotte quelques fois, alors je décide de me garer sur le bord et de finir à pied. Jean qui pense à tout cache une petite mousse sous la voiture, pour qu'elle soit au frais pour la fin d'aprem'. Une initiative qui mérite le passeport GAUL "Bon camarade" direct!

La marche d'approche est sympathique dans un joli sous bois, et nous voici au pied de la falaise. Un beau calcaire fracturé en bas, compact ensuite, et un beau bombé déversant qui la verrouille par le haut. Les voies se déroulent dans ces deux premières parties, avec parfois une (courte) seconde longueur dans le bombé. Le niveau est assez élevé, quelques voies en 5+ permettent de se chauffer mais l'écrasante majorité côte dans le 6+ et le 7. Si on s'engage dans le bombé, le ticket monte dans le 7+! Particularité de la falaise, le topo est imprimé et rangé dans une petite boite en ferraille cachée dans une grotte au pied des voies.

Après un premier 5+ qui nous réveille bien, on se dite qu'on va bien dérouiller aujourd'hui! On enchaîne sur un 6a+, proposant un joli réta' qui nous donne quelques sueurs. Puis un 6b demandant de franchir 2 petits dévers/toits, sur lesquels il faut bien se sortir les doigts comme on dit. Jean enchaîne avec une seconde partie qui porte la côte à 6c. On manque de dégaine alors nous bricolons quelques paires avec des sangles. Enfin, la journée s'achève par un 6c+ qui nous donne bien du fil à retordre, en dans lequel on saucissonne de longues minutes.

Finalement, voici l'heure du retour, nous sommes pris dans les embouteillages comme de bons travailleurs, et enchaînons aux Brosses pour la soirée (Jean ira même au Mur de Lyon finir la nuit ...)