02-08-2020
Doizieux
F
2

En cette période de fortes chaleurs, il n’est pas toujours facile de grimper au frais. Doizieux est un site connu pour être à l’ombre et Billy propose une sortie pour ce dimanche. On s’organise et c’est parti pour nous 6 ! On décide même de partir à 8h30, on met toutes les chances de notre côté.

Or en ce dimanche, le temps n’est plus vraiment à la canicule, et on attend même la pluie dans l’après-midi. Ce qui explique peut être le très grand calme du site : nous avons croisé (de loin) un autre groupe de grimpeurs et … c’est tout. Ah oui, et aussi un groupe de motos, plutôt très pénibles à faire un boucan d’enfer, mais une fois partis le calme revient.

 

On commence sur le secteur “Les cannelures”, quelques voies d’échauffement, je trouve même des mûres dans la paroi, elles sont très bonnes. Dans “le piton” si vous restez dans la face c’est du 5, dans le dièdre c’est du 4, et si vous faites un peu des deux… c’est sympa aussi (on a testé les 3).

Renaud se lance alors dans “le python” (qui est à droite du “piton”, vous suivez ?) et boucle sa première 6a en extérieur. Fierté. Il nous offre notamment un départ JCVD, grand écart pour clipper. Cécile et Billy arrivent à bout d’une jolie voie (à gauche du “piton”, j’ai oublié le nom) avec un crux où il vaut mieux être grand, ou malins comme eux. On déjeune et on se déplace vers le secteur Opéra où Billy a une idée en tête.

Passage dans un pierrier pour y arriver, cela corse un peu l’approche qui était jusque là franchement débonnaire, mais juste un peu car on passe en tongs/espadrilles, donc pas de panique !

 

Avant d’arriver au secteur “Opéra”, David et Rogelio repère “Le festin de Pierre”, voie majeure si vous aimez les traversées, ce n’est pas si courant ni si facile. Récupération des dégaines par le second quasi obligée.

Dans le secteur Opéra, Billy et Cécile se lancent dans le “chromosome chatouilleux” (6b) pour aller placer un relai et une dégaine dans la voie de 7a que Billy veut travailler.

Renaud et moi nous lançons dans la voie au nom très douteux : “l’obèsodrome/le yeti” (on n’a pas d'explication) mais qui est bien mieux que son nom.

On retiendra surtout de ce secteur que Cécile n’a rien laché tout en insultant cette paroi sans prise, que Billy a réussi à récupérer cette dégaine au bout de la voie (chapeau) et surtout… le tychodrome.

Alors, cette voie, comment vous dire : c’est une 5c+ mais concrètement c’est un toit avec un pas de bloc ultra vénère au départ, et une fois le 3e point clippé la voie devient une charmante 4.

Et c’est ainsi que l’escalade devient un sport collectif. A s’y mettre à plusieurs, on finit par trouver la technique (reste à la sortir quand même), on varie les approches, Renaud se trouve une passion nouvelle pour “l’artif alternatif” (voir photos).

En milieu d’après-midi, il pleut un peu, certaines voies restent un peu au sec, d’autres moins, mais globalement ça va. On continue majoritairement en moulinette (caillou mouillé) et pour se tester dans du plus difficile. A 17h passé, on plie bagage.

Retour à Lyon, apéro pour débriefer, une bien belle journée !