28-12-2018
Italie
1800
F
La chaleur
0

J0, 21h au gite, les groupes se forment... Manu et Jérôme tentent tant bien que mal de rameuter du monde mais visiblement font plus peur qu'autre chose !!! C'est alors qu'un jeune inconscient, un peu nouveau, un peu naïf, accepte de les accompagner après la promesse de Manu que "je vais pas très vite hein !"

J1, 9h pétantes, on décolle ! La peur au ventre, je profite de chaque micro seconde de pause pour boire un coup ou manger un croco ! Pas de marge pour se permettre une soif ou une hypo !!! Le temps est splendide, les oiseaux sifflotent gaiement, le soleil fait doucement décailler la neige... Jérôme se demande s'il va refaire la boucle la nuit suivante pour faire un peu de sport, et Manu si faire la trace seulement 95% du temps ça ne fait pas un peu feignasse.

J1, un peu avant midi, arrivée au sommet ! Vue splendide d'un coin qu'on ne connait pas, et du Viso sous un angle peu habituel ! Manu fonce tête baissée dans les premières pentes en gueulant qu'elle est boooooooooonne !!!! Moi derrière, je me souviens dans les premiers mètres que je ne suis pas skieur et j'en chie. On arrive dans le trou après avoir réussi toute la descente skis aux pieds (moyennant quelques traversées de pelouse), et là c'est pas le Jérôme qui propose la pause pique nique tant qu'il y a du soleil !!! Ben oui, quand on a la marge, on peut repartir monter le bide plein, ça change pas grand chose...

J1, 15h, on arrive au col de la Gardetta après un plat montant interminable pour la peau de bambin de mes pieds. On entend déjà au loin le Rolando qui s'affaire aux fourneaux, et les premiers arrivés Gaulois qui ouvrent les bières. Alors pas de temps à perdre ! On file sur une neige déjà regelée et dans un sympathique jour blanc (merci le léger voile qui s'est installé) vers la superbe route gelée qui nous ramène à l'apéro. Grâce à mes skis spécialement étudiés pour, la traffole regelée ne me secoue pas trop, et oui les gars c'est important le matos !!!

J2, 7h30, je me réveille avec mes steaks à chaque pied, le bide chargé ras la gueule de sauc' et de risotto... Et il parait que je repars avec les deux tarés. Courage, Julien, courage. Oublie pas les crocos...