30-03-2019
Beaufortain
1350
PD
Alpinix
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C’est la crise! Personne pour aller cracher ses poumons dans une côte avec un vélo chargé comme une mule...

Ni une, ni deux, je ne me débine pas, je prépare mes affaires et je pars avec mon fidèle acolyte.

 

Samedi matin nous prenons le train pour Moûtiers Salins Brides les Bains. Une fois sur place, on attaque sévère ! 

Resto Italien : La totale!

Entrée Plat Dessert!

BIM prend toi ça dans le bide! T’avais qu’à prendre la voiture... 

Ça n’a pas loupé... premier tier de la côte à se demander ce qui m’a pris cool. Enfin l’énergie délaisse l’estomac pour les cuisses, bon c’est pas mal. On fait l’ascension sans pousser et en 2h en tout et pour tout.

Cela me laissera le temps de me reposer et visiter le petit hameau de Nâves - Fontaine. Nous dormons au gîte l’abré.

 

Dimanche nous nous levons à l’aube pour encore un peu de vélo... il faut aller à Grand Nâves au fond de la vallée... 1,6km en 16’.

De là, je chausse les skis et attaque l’ascension du Quermoz par son versant ouest (merci Aurélie pour la recommandation). C’est safe en raison du bon regel et de la proximité des pistes de ski de fond. Arrivé sur l’épaule au sud du sommet, on enchaîne en suivant l’arête jusqu’au sommet.

Du sommet, nous poursuivons vers le nord avec pour objectif la Pointe Dzonfié qu’il aurait fallu rejoindre en descendant versant est... (en faisant le tour quoi ^^) mais nous suivons des traces sur l’arête. C’est tellement plus esthétique. D’ailleurs la population y est plus faible (2 skieurs que je rattrape juste après la croix de Bagnaz). Pour l’atteindre, cela se fait skis sur le dos... je les garde après la croix, il reste quelques passages rocheux... le binôme de skieurs me laisse la politesse. 

Ensuite c’est boulevard jusqu’à la Pointe Dzonfié.

La descente est un bonheur, la neige du vallon est juste bien transformée. Pause au refuge du Nant du Beurre puis nous filons pour retrouver le vélo et attaquer le retour pour prendre le train.

 

La descente se fait super bien en vélo ^^, les freins et avant bras sont sousmis à rude épreuve!

Ensuite il faut enchaîner une trentaine de kilomètres de faux plat descendant pour atteindre Albertville.

 

J’ai 3/4 d’heure d’avance sur le départ du train, parfait pour dévaliser le distributeur  « selecta » de la gare et faire le plein de sucre! BIM reprends toi ça dans le bide!

 

Bon j’espère qu’après ça je vous ai convaincu à ne surtout jamais faire de sortie Zéro CO2 innocent