L'attente primordiale pour ce week-end était d'admirer la montagne se parer de couleurs automnales.
A cela, il convient d'ajouter les contraintes suivantes :
- dormir en montagne
- limiter les émissions de GES
- course ou destination inédite
Isa, en oulipienne, nous rédige un programme sur-mesure et rudement bien goupillé ! Jugez plutôt.
Départ de la Part-Dieu samedi matin avec les vélos et chacun un sac minimaliste, incluant corde et breloques.
Changement à Grenoble pour Brignoud, terminus, où nous croisons une Gauloise à la boulangerie. Ah tiens !
Pédalage jusqu'au parking du pont de la Betta, la montée est régulière et jamais extrême. Là, nous cadenassons les montures, épaulons les sacs et nous enfonçons dans la forêt moussue et champignonnue.
Nous passons la nuit au habert d'Aiguebelle, non sans avoir goûté à l'excellente tarte aux myrtilles du très sympathique gardien ; nous y trouvons encore une connaissance. Ca alors!
Le dimanche, nous sortons la corde pour parcourir les arêtes de l'Aigleton. Ce n'est pas difficile, c'est sauvage, rigolo, nous sommes tous seuls hormis les cinq chamois que nous croisons à plusieurs reprises. Depuis la crête, le panorama est admirable sur le cirque de la Jasse, le grand Pic de Belledonne qui plastronne et les grandes rousses ; on aperçoit même, en montant sur la cuvette des toilettes et en penchant la tête comme ça les aiguilles d'Arve. On voit aussi les cordées sur la classique arête du Pin.
Nous ne poursuivons pas jusqu'à la dent du Pra mais redescendons tranquillement jusqu'au habert par des éboulis bien cairnés.
Le lac du Vénétier est tout bleu, avec un gros rocher qui dépasse au milieu, et c'est joli.
Descente à vélo sans encombre jusqu'à Brignoud-gare TGV. Le temps d'attente pour le prochain train nous incite à poursuivre à vélo jusqu'à Gre où nous sautons dans le TER, en même temps qu'une autre connaissance GAULoise. Décidément !
La suite sera un agglutinement croissant jusqu'à Lyon. Merci Lolo pour la balade gratuite !
Contrat rempli.
Merci Isa pour l'orga.