09-11-2019
Doizieux
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Une grande voie dans le Pilat, et qui se termine par une arête ? Ça existe. Tout nous fait penser aux Alpes en miniature : la marche d'approche, le cirque bordé par la crête, l'arête elle-même. Tout, sauf l'attrait de la course. C'est joli, souvent aérien et ça grimpe pour de bon.

Le point de départ n'est qu'à une soixantaine de kilomètres de l'agglomération lyonnaise. Les paysages du Pilat valent le déplacement à l'automne, sans oublier la cascade du Saut du Gier.

Je me lance dans la première longueur mais le rocher encore glissant par endroits entame ma confiance. Au premier relais, je passe la main à Olivier. Puis le rocher sèche et notre cordée redevient réversible.

L'escalade est un peu plus soutenue qu'envisagé. Les ouvreurs ont su tirer parti du rocher pour créer une voie agréable jusqu'au bout. L'équipement est presque parfait, il ne manquerait que deux relais à chaîner (je fais le difficile). 

Pour la descente, nous ne comprenons pas où le topo veut nous mener côté nord. Nous préférons le versant sud-ouest, ses rochers instables, sa mousse et ses ronces à la nuit tombante. Bref, nous aurons profité de la journée.